samedi 31 mars 2012

Les étudiants maliens à Dakar exhortent les putschistes de laisser le pouvoir aux civils


La situation actuelle que vit le Mali préoccupe plus d’uns. Les élèves, étudiants et stagiaires du Mali vivant à Dakar ont tenu ce matin un sit-in devant la bibliothèque universitaire de l’Ucad pour un appel à l’ordre.

Sur place, on pouvait lire sur les pancartes et banderoles : « CNRDRE dégage », « Le pouvoir au civil ».
Un moment choisi par ces ressortissants pour dénoncer la prise du pouvoir malien le 22 mars dernier par des éléments des forces armées dirigé par le capitaine Amadou Sanogo.
« L’AEEMS (association des élèves étudiants et stagiaires maliens au Sénégal) condamne avec la dernière rigueur ce putsch qui vient détruire 20 ans de construction démocratique », a d’emblée dit Kalilou Samaké, responsable de ladite association.
Les étudiants maliens qui sont venus en masse assister à ce regroupement se disent n’avoir pas compris l’attitude des putschistes. Selon eux « ce coup d’Etat n’avait pas sa raison d’être encore moins à quelques semaines de l’élection présidentielle (29 avril). La gestion laxiste du président Touré de la crise de la rébellion au nord ne peut en aucun cas justifier ce cou de force », soulignent-ils.
L’AEEMS croit que dans un régime démocratique, la voie des urnes est le canal approprié pour faire entendre ses revendications.  Du coup, ces jeunes maliens au Sénégal exhortent aux putschistes de rentrer dans les casernes et de laisser le pouvoir aux civils.
M. Samaké n’a pas manqué de rappeler la décision de la Cedeao qui compte appliquer de moult sanctions au Mali si « d’ici lundi la junte refuse de céder le pouvoir ».
Le Mali pourtant cité comme exemple en matière de démocratie dans la sous-région, voit son processus de démocratisation à l’arrêt à cause de cet « acte anti-démocratique ».
Par la voix de son président, les membres de l’association des élèves étudiants et stagiaires maliens à Dakar estiment que « cet acte du capitaine Sanogo et compagnie n’a aucun sens ». « Ce coup d’état crée plus de problèmes qu’il ne résout. Nous exigeons un retour immédiat à l’ordre constitutionnel afin que le Mali retrouve sa véritable place dans la sous région », ont-ils lancé.

FOOT : 7è JOURNEE L1, DIAMBARS ET CASA, CHAMPIONS A MI-PARCOURS


La fin de la phase aller du championnat de football professionnel de ligue 1 a couronné Diambars et Casa Sports champions respectifs des poules A et B. Yakaar et Yeggo occupent les dernières places.
Poule A : Le champion Diambars enfonce Yakaar, la lanterne rouge

Les Diambars de Saly ont terminé premiers de leur poule après leur éclatante victoire (3-0) à domicile devant Yakaar. Salim M Ndao (15'), Mignane Diouf (76' et 93’s.p.) ont été les bourreaux des Rufisquois. Après sept journées, les  hommes de Lamine Touré, sont la lanterne rouge et n’ont pas encore enregistré le moindre succès cette saison. Dans le derby du Nord, les Samba Linguère qui recevaient les Sucriers se sont quittés sur un score nul et vierge. Ce résultat permet à CSS d’occuper la seconde place. Quant aux Etudiants du DUC, ils ont tenu en échec, Uso, le champion en titre, sur le même score. La grande surprise dans ce groupe c’est la victoire (0-1) des banlieusards, le GFC, à l’extérieur face à Gorée. GFC qui vient de se séparer de Gora Seck Guèye, son désormais ancien coach, a terminé avant dernier du groupe.
Poule B : Casa leader, Yeggo bon dernier
De l’autre côté, c’était la grande attraction entre Casa et Touré Kunda. Les sudistes ont pris le dessus sur les Mbourois. Christian Paul Diatta (1’) et Karim Ben Badji (81’) ont scoré pour Casa et Thierno Moukhtar Thioune (6’) avait égalisé pour TK. Les Ziguinchorois (14 points+5) sont champions de cette phase aller et devancent As Pikine (14 pts+4) au goal-average. Les Pikinois en déplacement ont battu 2-O Dahra. Douanes et NGB se sont neutralisés O but partout. Les Jaraaf-men réalisent la bonne opération en s’imposant 1-4 devant Yeggo.
Résultats 7ème journée
Poule A
Gorée / GFC 0-1
DUC / USO 0-0
Diambars / Yakaar 3-0
Linguère / CSS 0-0

Poule B
Dahra / Pikine 0-2
Yeggo / Jaraaf 1-4
Douane / NGB 0-0
Casa Sports / Touré Kunda 2-1


Classement 7ème journée
Poule A : 1er Diambars (13 pts +8), 2ème CSS (12 pts +2),  3ème US Ouakam (11 pts +3), 4ème DUC (11 pts), 5ème US Gorée (9 pts), 6ème Linguère (9 pts ), 7ème GFC (6 pts -7), 8ème Yakaar (3 pts -6)
Poule B : 1er Casa Sports (14 pts +5), 2ème AS Pikine (14 pts +4), 3ème  Douane (11 pts +2), 4ème Niary Tally (11 pts +1), 5ème Jaraaf (9 pts +3),  6ème Touré Kunda (7 pts -1), 7ème Dahra (4 pts -8), 8ème Yeggo (3 pts -6)

Meilleurs buteurs 
4 buts : Pape Sané (Casa Sports +2), Alassane Diallo (Us Gorée)
3 buts : Cheikh Diagne (Pikine +1), Mouhamadou Dieng (GFC +1), Adama Mbaye (Pikine +1), Ousseynou Boye (Diambars)
2 buts : Ibou Cissé (Jaraaf +1), Mignane Diouf (Diambars +2), Alpha Omar Sow (Jaraaf +2),
…1 but : Thierno Moukhtar Thioune (Touré Kunda +1), Karim Ben Badji (Casa Sports +1), Christian Paul Diatta (Casa Sports +1), Salim Ndao
(Diambars +1), Jean François Diokh (Jaraaf +1)

SCRUTIN DU 25 MARS : LES CITES JAXAAY 1 ET 2, NON ENCORE, ACQUISES A WADE

Dans plusieurs localités de la banlieue dakaroise, les électeurs sont partagés sur le choix à faire le 25 mars prochain. C’est le cas à Plan Jaxaay, une cité crées par Abdoulaye Wade.

Les habitants des cités Jaxaay I et II hésitent sur le choix de l'homme qui devra diriger le pays aprés l'élection présidentielle. En cette période de campagne pour le scrutin du second tour, ils n'ont pas encore reçu la visite des deux candidats.
Cette habitation est l’œuvre du président sortant, Abdoulaye Wade. C’était lors des inondations survenues dans plusieurs zones de la banlieue que ce site a vu le jour. Pour sortir ces nombreuses familles des eaux, cet endroit a été aménagé pour accueillir ces ex-sinistrés.
Aujourd’hui, à quelques jours du deuxième tour de l’élection présidentielle, une bonne  partie des habitants de Jaxaay, compte réélire leur « bienfaiteur ». « Une manière pour nous de lui rendre la monnaie de sa pièce », soutiennent beaucoup d’entre eux.
Trouvé sous une chaumière, écharpe violet au cou, Tapha Diop réside à Jaxaay II depuis près de 6 ans. Ce chauffeur de transport en commun roule pour le candidat des Fal 2012 et ne s’en cache pas. « Mon souhait le plus fort est de voir Wade remporter cette élection. C’est grâce à lui que je suis là aujourd’hui. J’étais dans une situation très défavorable avec ma famille et Wade m’a amené ici. Je ne peux que lui rendre tout ce qu’il a fait pour nous », dit celui qui vivait sous les eaux à Médina Gounass. Celui qui te vient en aide, le soutenir lorsqu’il a besoin de toi est un devoir. C’est cela que semblent suivre ces citoyens.
Un peu plus loin, se situe un garage mécanique. Là, le chef de l’atelier est « wadiste ». Habillé d’un tee-shirt de couleur jaune à l’effigie de Wade, ce jeune père de famille, la trentaine remplie, habitait Guédiawaye. « Je vis ici depuis 2007. Le vieux (Wade) a révolutionné notre pays. Pour moi, qui était dans une disposition pas très commode, qui perdait à chaque période hivernale de l’argent pour évacuer l’eau stagnante dans ma maison et pour qui, aujourd’hui, ces problèmes ne sont plus d’actualité, il n’y a pas de raison que je ne vote pas pour ce grand homme qui m’a sauvé des eaux », dixit Ali Gnigue.
Ces « ex-sinistrés » des eaux de pluie veulent à tout prix faire gagner leur « mentor ». Pour eux, si leur situation s’est aujourd’hui un peu améliorée c’est grâce à Me Wade.
Par contre, certains aussi même s’ils reconnaissent que le président sortant a fait un joli travail dénoncent cette cherté de la vie. Devant une boutique, sont assises trois femmes, teint clair, l’air à peine abattu. « Ces politiciens sont tous les mêmes. Quelque soit le vainqueur, nous sommes prenables. Mais ce que nous voulons signaler, c’est qu’ici, il y a plein de choses à corriger », avancent-elles. L’une d’entre elles va même plus loin. « Nous n’avons même pas un marché. Ces politiques qui nous ont amenés ici doivent en retour se soucier de notre vie et qu’ils essayent de résoudre nos problèmes ».
A côté de Jaxaay I et Jaxaay II, se trouvent les « Hlm Jaxaay ». Mais là, ce n’est pas une habitation léguée aux sinistrés à en croire un adulte rencontré sur l’axe qui sépare les deux cités. « J‘habite aux Hlm Jaxaay et ma maison je l’ai payé avec mes propres moyens. Pour tous ceux qui croient que Jaxaay est avec Wade, ils se trompent. De nombreux jeunes et vieux sont avec Macky », soutient-il sous le couvert de l’anonymat. Selon notre interlocuteur, il n’y a aucun emploi là-bas à part aller faire de la maçonnerie. Il poursuit : « Wade a fait venir ici de nombreuses familles sans pour autant se préoccuper de leur état. Beaucoup ne parviennent même pas à s’assurer les trois repas par jour, on les réclame par ci par là une caution d’environ 04 millions pour payer leur maison qui ne comprend que deux petites chambres et un salon ».
Ces jeunes qui croient que ce sont eux qui ont fait gagné Wade en 2000 et 2007 « ne veulent plus commettre la même erreur » et comptent voter en faveur du candidat de « Benno Bokk Yakaar ».
Connu sous le sobriquet de « Monsieur le maire », Mamadou Mbaye, fustige le gouvernement de Wade. Selon lui, il reste beaucoup de choses à parfaire. « Nous sommes des laissés pour compte, des oubliés par l’actuel régime. Wade ne vient jamais ici et n’envoie même pas ces hommes venir s’acquérir de notre situation », rétorque M. Mbaye.
Cette zone enclavée manque aujourd’hui d’infrastructures et beaucoup d’autres choses nécessaire à l'épanouissement des populations. « Nous n’avons pas d’hôpital sinon une case de santé. Nous voulons un vrai changement. C'est la raison pour laquelle nous soutenons Macky Sall mais si jamais, lui aussi, ne respecte pas ses promesses, nous allons lutter contre lui », renchérit celui qui vit dans cette zone depuis 2005.

Les banlieusards vivent dans un antre très compliqué. A en croire plusieurs témoignages, « tout ce qu’ils gagnent ne sert qu’à payer une petite quantité de riz ».


ELECTION PRESIDENTIELLE : LES CHARRETIERS EXPRIMENT LEURS ATTENTES


Un charretier à Keur Massar
A chaque élection présidentielle, les populations attendent toujours du vainqueur un changement du cadre de vie. A Keur Massar, les conducteurs de charrette réclament la baisse des prix des denrées de première nécessité et une prise en compte de leurs revendications.
Les charretiers qui exercent leur métier dans la banlieue vont voter pour le candidat qui sera en mesure de règler le problème de la demande sociale. C’est en tout cas le constat fait à Keur Massar, une localité de la banlieue dakaroise.
Trouvé debout devant sa charrette, Pape Diouf, casquette bleue vissée sur la tête, est conducteur depuis seulement 12 mois. Selon lui, « tout ce que nous attendons de notre prochain chef de l’Etat est qu’il diminue en premier les denrées de base ».
L'alimentation semble être la plus grande préoccupation. Juste à quelques mètres de notre interlocuteur, Ablaye Ngom serre bien les cordes qui relient son cheval à la charrette. Il est maçon de profession. Aujourd’hui, il a préféré se reconvertir charretier pour un laps de temps. « Le gars qui gère ma charrette n’est pas venu raison pour laquelle je m’en charge », lâche t-il.
La quarantaine, Ablaye veut que Wade ou Macky Sall (les deux candidats retenus pour le second tour), une fois élu, déroule un bon programme capable de faire avancer le secteur de l’agriculture. « L’homme qui sera prochainement porté à la magistrature suprême doit vraiment favoriser les agriculteurs. Ces derniers ne se nourrissent que de ceux qu’ils labourent. Ils méritent un coup de main venant de l’Etat. L’agriculture est aussi un grand secteur de développement », soutient M. Ngom.
« Un garage pour les charretiers »
Nous quittons ces charretiers établis sur l’axe qui mène vers la cité gendarmerie. Cap sur le marché, point de rendez-vous des charretiers.
Teint noir, ce sérère originaire de Ndianganiao exerce le métier depuis 2006. Samba Soung, 25 ans, espère que les difficiles conditions que vivent ses collègues seront une priorité pour la prochaine équipe. « Le futur gouvernement doit nous venir en aide. Je leur demande de nous trouver au moins un espace qui nous servira de garage. Ici au marché, c’est trop exigu, nous exerçons difficilement notre boulot », se désole cet ancien vendeur de sable à Toubab Dialaw.
Selon lui, le métier de charretier est aussi plein de risques. « À l’époque où je bossais à Toubab Dialaw, il fallait s’attendre à tout. Là-bas, on partait au rivage du fleuve ramasser du sable pour ensuite aller le livrer. On était souvent chassé par des forces de l’ordre qui nous l’interdisaient. Et si ces derniers te prennent, c’est la prison. Voilà pourquoi j’ai quitté ce site », se rappelle Samba qui à son âge, est déjà un soutien de famille.
À ses côtés, un autre charretier. Marié et père de cinq « anges », Amadou Kâ, est un doyen dans la profession.  « Je prie pour que le Sénégal change. Les populations sont dans le désespoir. Le riz est trop cher, le mil idem. Tout ce que nous gagnons revient au cheval qui mérite aussi d’être bien traité », soutient ce toucouleur avec un air triste.

La ferraille, le trésor qui se cache sous le sol de Thiaroye


Des enfants à la recherche du trésor
En cette période où le chômage fait rage dans le pays, nombreux sont ceux qui s’adonnent à n’importe quelle activité pour gagner de l’argent. A Thiaroye, non loin du bureau de la Poste, des jeunes viennent fouiller le sol à la recherche de la ferraille dans un terrain naguère occupé par des mécaniciens. Reportage.

« Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit mais un peu de courage vous le fera trouver. (…) Creusez, fouillez, bêchez. Ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse », disait un riche laboureur sentant sa mort prochaine à ses enfants dans Les fables de La Fontaine. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes au chômage creusent, fouillent et bêchent la terre pour trouver un trésor qui n’est rien d’autre que de « la ferraille ».
Sur l’axe qui mène au camp Thiaroye, se situe à droite un vaste espace. Dans le passé, bon nombre de garages mécaniques étaient implantés sur ce lieu. Ce site a été aménagé pour les besoins du tronçon de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio. Ici, tout est détruit. C’est le vide total. Sur place, on n’aperçoit que des jeunes en train de bêcher. Certains, assis à même le sol, se livrent à « leur activité principale ».
Ce terrain, aujourd’hui nu, accueille des jeunes et rarement des adultes. La plupart sont des Thiaroyois à la recherche de la ferraille. Chose surprenante ! « Dès le matin, les lieux sont déjà remplis de monde », nous signale un jeune. À l'aide de pelles, de longs bâtons ou de bêches, ils remuent le sol. « Nous sommes à la recherche de la ferraille », dit Ibrahima Bâ qui est pourtant un mécanicien de formation. Cela montre que ce ne sont pas seulement des chômeurs qui fréquentent ce terrain. « Je viens ici lorsqu’il n’y a pas de boulot dans notre atelier. La vie est devenue très dure et il faut que je me débrouille pour gagner quelque chose », justifie-t-il.
Ces « laboureurs » peuvent obtenir dans la journée plusieurs kilogrammes de « fer » qu’ils revendront. « Il arrive que je récupère en un seul jour plus de 30 kilos », précise un jeune en plein travail, le front couvert de poussière et de sueur. Le kilo de ferraille se vend à 100 F CFA. Non loin de ces adolescents, un quinquagénaire, père de six enfants, est aussi en train de chercher ce métal "précieux" à ses yeux. Sous le sceau de l’anonymat, il confie: « au lieu d’aller quémander, je préfère me débrouiller pour gagner ma vie et subvenir aux charges de ma pauvre famille ». Même si ses revenus sont insuffisants, ce père de famille ne compte pas abandonner cette activité. « Comme je n’ai pas de boulot, je suis obligé de fréquenter ce lieu », avance t-il.
Même les plus jeunes ne sont pas en reste car ce site est aussi fréquenté par des gamins qui sont, pour la plupart des talibés ou des élèves. Sur place, armé d’un fer, D. F., élève en classe de CE1 à l’école Martyrs B de Thiaroye, s'adonne avec force à la fouille du sol. « Je ne viens ici que le week-end », explique t-il. A ses côtés, des talibés sont aussi à la manœuvre. Les pots avec lesquels il demandent l’aumône sont abandonnés tout près. Gagner de l'argent à la sueur de son front semble être le mot d’ordre de ces enfants, qui n'ont pas voulu répondre à nos questions.
La vie dure se fait de plus en plus sentir dans ce pays. A longueur de journée, c’est une cinquantaine de jeunes qui fréquentent ce site de Thiaroye. La plupart ne travaillent pas et doivent faire face aux difficultés de la vie. Fouiller ce sol, trouver de la ferraille et la revendre constitue une alternative au vol et à la délinquance.


La direction générale des élections se prépare déjà pour les législatives

Assemblée Nationale
Un séminaire de formation organisé par la direction générale des élections s’est tenu ce jeudi à l’école nationale de police (ENP) avec les mandataires des partis, coalitions et listes des candidats indépendants. Cela, dans le but de préparer les élections législatives prévues le 17 juin prochain.

« Cette journée de partage d’informations est une première », a d’emblée préciser le directeur de la formation et de la communication de la direction générale des élections.
Selon M. Macoumba Koumé, « c’est pour aider les différents mandataires à mieux se préparer pour les élections législatives prochaines. On aurait pu partager des documents comme les années précédentes, mais cette année nous avons jugé nécessaire de partager ensemble avec eux des informations ».
La direction générale des élections a tenu à expliquer aux séminaristes que cette année les délais sont très stricts et qu’elle veut déjà attirer l’attention des partis politiques et autres intéressés. « Nous préparons les investitures aux prochaines législatives. Comme vous le savez, il y a une introduction de la loi sur la parité et beaucoup n’ont pas encore suffisament de connaissance là-dessus. C’est un système intégral et alternatif. Cela signifie : un homme-une femme ou une femme-un homme sur toutes les listes jusqu’à la fin », a clairement indiqué le directeur de la formation.
« Maintenant avec les départements nouvellement créés où l’on passe de 35 à 45 départements, le nombre de députés à élire au scrutin majoritaire n’a pas évolué. Donc, il faut procéder à une distribution des 90 députés dans les 45 départements. Nécessairement, il y aura des départements qui vont perdre des députés pour permettre à d’autres d’en disposer », a-t-il précisé.
Selon M. Koumé, le montant de la caution est fixé à 20 millions de francs FCA et elle se fait maintenant sur un chèque de banque. « La caution était déposée au trésor public. Aujourd’hui, pour plus de transparence, elle se fait sur un chèque de banque ».
La direction générale des élections a aussi rappelé que la date limite de dépôt des listes et dossiers des candidatures est fixée pour le 07 avril 2012, soit 70 jours avant les élections comme le dit le code électoral.
Monsieur Macoumba Koumé a aussi souligné qu’il ne faut pas attendre le dernier jour (07 avril) ou la veille pour aller déposer les candidatures. « C’est parce que la caisse a une procédure de vérification et d’encaissement des fonds avant de nous délivrer une attestation délibératoire » précise t-il avant d’ajouter que « les retardataires risquent d’avoir des situations désagréables ». Selon lui, c’est la raison pour laquelle « nous avons voulu échanger avec eux pour qu’ils prennent toute leur disposition ».

Foot - 8è journée L1 : Diambars et Casa dictent leur loi


Jaraaf-NGB
La rencontre Jaraaf-NGB () a clôturé la 8è journée de la ligue 1 de football professionnelle. Casa Sports et Diambars confortent leur statut de leader dans leurs poules respectives. 
Le leader de la poule A, Diambars (16pts), s’est imposé chez son ancien dauphin, CSS (12pts), sur la plus petite des marques. Un résultat qui rélègue les Sucriers à la troisième place. Le Duc qui recevait l’Us Gorée a aussi perdu la bataille sur le même score. Un but signé Alassane Diallo (22è) qui devient ainsi l’actuel canonnier du championnat avec cinq réalisations. Uso (14 pts) a su profiter de l’échec de CSS pour se hisser à la deuxième place après son succès (0-2) face aux banlieusards de Guédiawaye. Jean Bernard Sambou faisait son baptême du feu sur le banc du GFC. Yakaar, la lanterne rouge, a contraint les Samba linguère au nul vierge. C’est d’ailleurs, le seul match nul enregistré dans la poule.
De l’autre côté, Casa Sports (17 pts) s’est détaché de son dauphin, Pikine (14 pts). Les partenaires de Emile Paul Tendeng ont battu les Pikinois 3-0. Pape Sané du Casa, le nouveau deuxième meilleur buteur est resté muet. Toué Kunda (8 pts) et Dahra (5pts) se sont neutralisés. Les Dahrois qui traversent une crise financière ont effectué le déplacement sans leur coach, Cheikh Tidiane Bitèye, qui est tout proche de la démission. Avec seulement 4 points, Yeggo, le dernier du groupe, a tenu en échec zéro but partout la Douane et respire enfin un peu. L’autre choc du groupe entre Médinois et Galactiques, s’est aussi soldé sur un score de parité vierge.
Poule A
GFC / USO 0-2
Linguère / Yakaar 0-0
CSS / Diambars 0-1
Gorée / DUC 1-0

Poule B
Touré Kunda / Dahra 0-0
Casa Sports / Pikine 3-0
Yeggo / Douane 0-0
Jaraaf / NGB 0-0

Classement 8ème journée
Poule A : 1er Diambars (16 pts +9), 2ème US Ouakam (14 pts +5), 3ème CSS (12 pts +1), 4ème US Gorée (12 pts +1), 5ème DUC (11 pts -1), 6ème Linguère (10 pts ), 7ème GFC (6 pts -9), 8ème Yakaar (4 pts -6)
Poule B : 1er Casa Sports (17 pts +8), 2ème AS Pikine (14 pts +1), 3ème Douane (12 pts +2), 4ème Niary Tally (12 pts +1), 5ème Jaraaf (10 pts +3), 6ème Touré Kunda (8 pts -1), 7ème Dahra (5 pts -8), 8ème Yeggo (4 pts -6)

Meilleurs buteurs 
5 buts : Alassane Diallo (Us Gorée +1)
4 buts : Pape Sané (Casa Sports)
3 buts : Cheikh Diagne (Pikine), Mouhamadou Dieng (GFC), Adama Mbaye (Pikine), Ousseynou Boye (Diambars)
2 buts : Matar Moussa Diagne (Uso +1), Christian Paul Diatta (Casa Sports +1), Ibrahima Cissé (Jaraaf), Mignane Diouf (Diambars), Alpha Omar Sow (Jaraaf)…