mardi 28 juin 2011

Casa Sports chute à nouveau


A l’occasion de la clôture de la 19è journée de Ligue 1 sénégalaise, une victoire ou un nul va porter les sudistes à la deuxième place. Mais à la grande surprise de tous les fans du Casa les « dieux du foot » étaient dakarois. Rien ne marche au Casa de Ziguinchor. L’équipe fanion du sud tarde toujours d’enlever l’épine qu’elle a au pied. Les poulains de Demba Ramata n’arrivent plus à dicter leur loi dans leur antre, Aline Sitoé Diatta. Ce lundi 26 juin, ils perdent à nouveau (2-4) face au Jaraaf de Dakar un match capital. Ils essuient ainsi leur sixième revers de la saison. La bande à Mame Saër Thioune, capitaine du jour occupent dorénavant la cinquième place à cinq points du leader US Ouakam (34 pts). Les médinois, eux qui ont 30 points deviennent dauphin. Le championnat se relance de jour en jour.
Jean Pierre

dimanche 26 juin 2011

Entrtien avec Bamba Kassé, journaliste sportif à l'APS

La fédération sénégalaise de basket vient de choisir le technicien français Alain Weisz pour entraîner l’équipe nationale masculine. Journaliste sportif à l’Agence de presse sénégalaise, Bamba Kassé s’est prononcé sur ce choix et  souhaite le sacre du Sénégal lors de la Coupe d’Afrique des Nations de basket, prévue Madagascar au mois d’août.
Entretien
Alain WEISZ vient d’être porté à la tête de la sélection nationale masculine de basket, que peut-on attendre de lui ?
La seule chose que nous attendons de Weisz et qu’il atteigne les buts assignés par la fédération sénégalaise de basket. Aujourd’hui, l’objectif est de remporter l’Afrobasket et bénéficier d’une place aux Jeux Olympiques de 2012 à Londres.
Est-ce l’homme qu’il faut ?
Je ne sais pas. Mais je crois que si la fédération de basket l’a choisi parmi tant d’autres c’est qu’il présente un bon profil pour coacher les Lions. En tout cas, ce se sont ses résultats qui nous le démontreront.
Ce changement de sélectionneur ne va t-il pas créer un chamboulement au sein de l’équipe nationale, avec ce groupe né lors du tournoi de la Zone 2?
Le Sénégal a un réservoir de joueurs très large. Nous avons beaucoup de basketteurs qui évoluent dans les plus grands championnats étrangers que ça soit en France ou aux Etats-Unis. Mais il faut savoir que ce tournoi est différent de l’Afrobasket. Ainsi, l’objectif du coach est de disposer des meilleurs éléments pour le triomphe final.
Pourquoi choisir un étranger alors que le Sénégal regorge d’entraîneurs locaux expérimentés comme Cheikh Sarr (Douane) et Sir Parfaito Adjivon (DUC) ?
Le choix du coach revient toujours à la fédération. C’est elle qui décide qui est capable de diriger l’équipe ou qui ne l’est pas. Il est vrai que nous avons de bons coaches dans notre championnat national, mais Cheikh Sarr et Sir Parfaito Adjivon n’ont gagné que le tournoi de la Zone 2 en étant les adjoints d’Abdourahmane Ndiaye «Adidas ». Il leur manque encore une expérience sur le plan international. Je crois qu’il est préférable de les laisser continuer à prouver leurs talents.
Le Sénégal a remporté son dernier titre africain en 1997 avec un entraîneur local sur le banc, Bassirou Badji. Ne pensez-vous pas qu’on devrait réessayer le coup avec  les actuels ?
Pas de risque à prendre là-dessus. Il faut un entraineur de haut niveau. Aujourd’hui, nous avons des basketteurs professionnels qui évoluent dans les grands championnats. Prenons le cas de Boniface Ndong qui vient de remporter le championnat d’Espagne avec Barcelone. Il sera très difficile pour lui d’accepter une convocation d’un sélectionneur local qui n’a jamais coaché au niveau mondial, ni même africain.
Choisir aussi un entraineur local permettrait à la fédération et à l’Etat de dépenser moins d’argent dans le paiement des salaires?
Je ne crois pas. Les réalités du basket sont différentes de celles du football. Weisz peut gagner moins que nos locaux. D’ailleurs nos entraineurs locaux lorsqu’on les appelle pour diriger la sélection, ils demandent encore beaucoup d’argent.

Propos recueillis par Jean Pierre L. T. SAMBOU




mardi 21 juin 2011

UN TOUR AU «MARCHE MERCREDI»


Chaque mercredi, le boulevard de la Gueule tapée refuse du monde. Ce lieu accueille toute la clientèle dakaroise. En effet, c’est là où se situe le marché hebdomadaire communément appelé « marché mercredi ». Nous sommes le 25 mai 2011. Vers les coups de 16 heures, à une centaine de mètres du lieu de notre visite, nous sentons déjà le rythme musical qui règne au boulevard. C’est le dernier tube « wouy yayoye » de Viviane Ndour qui coïncide avec notre arrivée. Les quatre coins de cette allée transformée en marché, on entend des cris, de la musique etc. Certains battent des tam-tams. D’autres animent à haute voix, ce qu’on appelle en wolof « le tassù ». La plupart des marchands esquissent des pas de danse pour faire appel à la clientèle. Les deux bras en l’air avec de jolis mouvements, c’est le « youza ». Selon Modou Wane, vendeur d’habits venus de l’étranger ou « feuguë diaye » (friperie), « certains mettent des sons de mbalax ou d’une autre diversité et dansent dans le but d’attirer les clients. Vous voyez même que d’autres le font d’une manière très comique ». Ici au « marché mercredi », tous les moyens sont bons pour vendre son produit. « Tout ça, c’est une façon de distraire, de charmer le public, pour qu’il s’approche de nos marchandises et en achète », poursuit-il. Actuellement, avec la cherté de la vie, « les clients ne sont pas réguliers. Nous voyons un grand monde envahir les lieux sans acheter », se désole Mamadou Mbaye qui vend des montres. Au fur et à mesure que nous poursuivons notre visite, nous constatons que le marché est plein à craquer. L’ambiance bat son plein. La cacophonie reste maitre des lieux. Ici, « vous trouvez tout ce dont vous voulez », dixit Samba, un client de ce marché. Des habits de tout genre pour enfants et adultes, des chaussures de toutes marques, ce n’est pas ce qui manque. Tout est exposé à la portée des clients. Mor Fall, fidèle client venu se payer un jeans, soutient que « l’ambiance au marché mercredi est extraordinaire. Tous mes habits je les achète ici. Les prix sont satisfaisants ». Ces temps-ci, les choses ne marchent pas très bien. C’est en tout cas l’avis de plusieurs marchands, qui d’ailleurs commencent à plier bagages. Le coucher du soleil est tout proche, mais chez certains clients c’est comme si rien n’était. Les uns rentrent, les autres arrivent. Du côté des vendeurs, bien que la majeure partie plie bagages, d’autres continuent à exposer leur produit. Les clients affluent toujours le marché. Interrogé sur le fait qu’elle vienne à pareille heure, une cliente sous le couvert de l’anonymat s’explique, « je préfère venir ici vers 19 heures. Souvent, lorsqu’il commence à faire nuit les vendeurs baissent leur prix ». Un instant plus tard, les gens commencent à déserter les lieux. L’or du coucher du soleil n’apparaît plus. Les lampes installées sur le boulevard servent de lumière aux marchands afin d’arranger leurs affaires. Au moment où nous voulons quitter les lieux, Sérigne Touba Seck vendeur de chaussures pour femmes continue de faire appel aux clients. «C’est la vente aux enchères ici, approchez chères clientes, c’est le dernier produit. C’est pour vous », crie t-il. Sans hésiter ceux qui viennent à peine d’arriver envahissent son étalage. C’est sur ces mouvements que nous quittons les lieux. Espérons que Sérigne Touba va vendre toute sa marchandise et que le mercredi prochain il va servir ses fidèles clients d’autres façons de chaussures.
Thiampou

vendredi 17 juin 2011

Basket : ¼ de finale coupe du maire chez les filles

Le tenant du titre, DUC, vient de se qualifier en démie-finale. Les duchesses ont peiné ce 16 juin au stadium Marius Ndiaye avant de sortir les « ja-women ». Cette rencontre a débuté avec une bonne équipe des étudiantes qui mène au premier quart-temps, 19 à 11. Plus habile sous le panier, DUC garde l’avantage à la pause (32-19). Au retour des vestiaires, les joueuses de Maguette Diop ont du mal à gérer leur avance de 13 points. La vielle dame revenue avec plus d’énergie rejoint son adversaire au tableau d’affichage. A la fin du troisième quart-temps, JA devance 40 à 37. Le moment le plus décisif reste les dix dernières minutes de ce quatrième quart-temps. Le rythme du match change. Mais les coéquipières de Pauline Senghor mènent toujours au score 52 à 51. Les deux équipes se neutralisent jusqu’à l’ultime seconde où DUC obtient une faute et bénéficie de deux lancers francs. Fatoumata Diango victime de la faute, est chargée de sauver son équipe d’une élimination. Heureusement pour tout le public estudiantin venu soutenir leur club. Diango assure les deux points et qualifie son équipe en démie-finale. DUC devra battre USO pour espérer jouer la finale contre Bopp déjà qualifié après sa victoire sur le Jaraaf (55-39).

J.P.L.T.S

Karaté : Open international de Dakar

La fédération sénégalaise de karaté-do organise la 3ème édition, Open international de Dakar les 02 et 03 juillet 2011 au stadium Marius Ndiaye. Ce tournoi sera parrainé par son Excellence Me Abdoulaye WADE, président de la république du Sénégal. A cette occasion, il est prévu un stage d’arbitrage de la WORLD KARATE FEDERATION (WKF) du 30 juin au 1er juillet au centre aéré de la BCEAO de Yoff, sous la direction de Me Raphaël ORTEGA 8è Dan, expert mondial sous l’égide de la Fédération Mondiale de Karaté-do (FMK).
J.P.L.T.S
 

mercredi 15 juin 2011

Entre insalubrité et occupation inégale


eau stagnante entre pavillon H et N
Plus d’un millier d’étudiants logent au campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Dans cette entité, nous trouvons des restaurants à titre privé. Des boutiques, des salons de coiffure entre autres, ornent le décor du campus, sans oublier les ordures qui trainent un peu partout.
La jolie cité des garçons devient de plus en plus dense. Elle est aujourd’hui très fréquentée. La plupart, ne sont pas des étudiants. Certains viennent y vendre divers produits pour gagner leur vie. D’autres sont justes de « petits mendiants ». Les étudiants partagent leur cadre de vie avec ces étrangers. Mais « difficile de vivre aux côtés de nos hôtes », se désole Moussa, étudiant en Licence 3 à la faculté des sciences juridiques et politiques.
 « La plupart d’entre eux occupent illégalement des espaces», poursuit-il. Le fait le plus marquant, c’est l’insalubrité qui règne autour des pavillons J, K et L. Ici, se trouvent des coiffeurs.
Trouvé en face du pavillon M, Mamadou Badji, étudiant en Histoire, explique que « ceux qui coiffent ici, les uns sont étudiants et d’autres non ». Ces coiffeurs occupent un espace dans une intimité illégale. Ils se mettent par rangée. Installent chacun une chaise pour son client. Leur siège est dépourvu de clôture. Ni même un toit pour barrer le soleil. Malgré ce lieu malsain, la majeure partie des étudiants préfèrent y venir « se faire beau ». «Je préfère me raser auprès d’eux, parce qu’ils ont un prix (200f CFA) beaucoup plus abordable. Certes ils sont là d’une manière illicite et salissent notre milieu, mais je crois que c’est aux autorités du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) de les déguerpir ».
Les coiffeurs illégaux du campus universitaire se sont pris ces derniers jours aux hommes de Sitor Ndour, actuel directeur du COUD. Ces derniers voulaient les expulser de ces lieux. Selon M. Badji, « nos chers coiffeurs doivent faire comme tous leurs confrères. C'est-à-dire déposer une demande auprès du directeur du Coud pour bénéficier d’une surface légale ».
En tout cas, chaque année ils sont là. Souvent la chevelure coiffée traine un peu partout. Ce qui peut même causer des maladies. Il faut noter que ces coiffeurs sont toujours soutenus par les étudiants à chaque fois que les autorités tentent de les virer. Hormis tout ça, lors des heures de pause leur bruit dérange ceux qui logent environs. Ils ne sont pas les seuls à occuper des espaces sans autorisation du Coud. 

lingerie à côté du pavillon N
A côté du pavillon N, un groupe de femmes se réunit tous les jours. C’est là, où se dresse une « entreprise » de lingerie. Cette base est toujours ornée d’habits sales des clients. Les chemises et pantalons séchés sur la ligne laissent un joli décor. Les couleurs des habits déjà lingés qui brillent, sont parfois très admirables. Malgré ce beau travail, la place qu’occupent ces femmes est aussi d’une acquisition illégale. Les femmes versent à côté l’eau sale des vêtements qu’elles lavent. « Non seulement elles ne payent pas pour occuper cet endroit, elles se permettent de verser dans tous les sens l’eau utilisée pour leur linge », peste un étudiant. Ces femmes changent très souvent de lieu.
A leurs côtés comme par coïncidence, un gros tas de poubelle inaugure le lieu. Les eaux usées qui tombent des douches de ce pavillon forment un oasis. «Ça pue » s’exclame une passante.
Certains étudiants fustigent aussi ces « dahiras » (lieu de récital de versets du Saint Coran) instaurés un peu partout au sein du campus social. « Aujourd’hui, mêmes les espaces nus de certains pavillons sont utilisés comme des lieux de culte, alors qu’une mosquée est là », laisse entendre Ablaye Cissé. Cette idée Modou Gadiaga ne la partage pas. Habillé en boubou blanc, il soutient qu’ « il y a trop de polémiques au sein de la mosquée. Les Ibadous veulent se l’approprier. Je crois que c’est la cause pour laquelle chaque groupe préfère se retirer ».
Malgré cette occupation illégale de l’espace social, où l’insalubrité et la pollution règnent, les étudiants ne se plaignent pas, car faisant de bons chiffres d’affaires. Cette situation de commercialisation dans le milieu universitaire doit pousser les autorités du COUD et étatiques à prendre des mesures afin de stopper ce phénomène qui n’honore pas le Sénégal.

SAMBOU L. T.

mercredi 8 juin 2011

La CAF amoureuse d’un arbitre ?

Que se passe t-il au sein de la Confédération Africaine de Football (CAF) ? Cette grande institution du foot africain surprend son beau monde. Aujourd’hui, nul ne peut qualifier ses actes. Au moment où les africains rêvent de faire avancer leur football, HAYATOU (actuel président de la caf) et compagnie semblent se rebeller. En effet, l’arbitre angolais, Martins De Carvalho Helder qui vient de purger sa sanction est choisi par l’instance des arbitres de la caf pour officier le match retour Cameroun-Sénégal, 4ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique 2012. Sa prestation était très mauvaise au soir du 04 juin. Un nul arbitrage a été décrié par les férus du ballon rond. Au cours de cette rencontre, il a brandi 6 cartons jaunes et 3 rouges aux lions de le Téranga. Sans compter les coups francs imaginaires sifflés et surtout le fameux penalty accordé au Cameroun. Que mérite ce multi récidiviste ? La fédération sénégalaise de football doit engager une procédure auprès de la CAF et de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) pour dénoncer ces mauvais agissements.
Pire encore, la caf vient de le désigner pour officier au mondial des moins de 17ans prévu du 18 juin au 12 juillet au Mexique. Que signifie ce choix ? Sur quels critères se sont-ils basés pour le coopter ? Ce n’est pas ce qu’il mérite. Il doit être sévèrement puni. C’est cette impunité, le virus de notre football. Peut-être aussi que la caf est amoureuse de ce dernier. Certes, oui. En tout cas c’est nous africains qui sommes les grands perdants. Martins De Carvalho ne mérite pas de représenter le corps arbitral africain à un tel grand événement. Nos dirigeants qui antérieurement ont été accusés de corruption par la FIFA, revoilà qu’ils pèchent à nouveau.
Le Foot, ce n’est pas de la politique.
Le Foot, c’est l’art de faire rouler le ballon rond.

Thian