lundi 22 août 2011

LIGUE 1– 27E J : JARAAF-USO (0-2)


Le champion, c'est Ouakam ?

Ce 21 août au stade Demba Diop, le leader USO a dominé le champion en titre, Jaraaf, deux buts à zéro. Un succès qui le mène tout droit vers son premier sacre.

Ce choc de la 27e journée a tenu toutes ses promesses. Les deux équipes se sont âprement battues. Le Jaraaf a commencé les hostilités en obtenant dès la première minute un coup franc non loin des 18 mètres. Mais le capitaine qui s'est chargé de l'exécuter négocie mal le ballon. Les Jaraaf-men vont pousser jusqu'à obtenir le premier corner du match (14e). L'USO, bien défensivement devant une attaque des Vert-blanc, parvient chaque fois à se dégager. Le Jaraaf entre dans le match. Suite à une perte de balle, Ciré Dia qui récupère le ballon, envoie une missile (26e) que va claquer le gardien Pape Latyr en corner. Les Ouakamois perdus dans le jeu, commettent des fautes pour récupérer le ballon. Brusquement comme un lion affamé, les poulains de Alphousseynou Badji se réveillent et posent leur jeu. Bien en place sur toutes les actions du milieu de terrain, USO déroule. Pape Seyni Touré bien servi par Ngalla Sylla, ajuste difficilement mais sûrement le ballon au fond des filets (36e). USO mène 1-0 et gère ainsi le match jusqu'à la mi-temps. Au retour des vestiaires, ce sont encore les Médinois qui vont à l'attaque. Voulant rapidement revenir au score, Jaraaf rate de justesse l'égalisation par l'intermédiaire de Pape Mabousso Mbaye (54e). Sa frappe est contrée au dernier moment en corner. Amadou Diop, coach des Médinois, effectue des changements en renforçant son secteur offensif. Abdoulaye Ndiaye prend la place de Mabousso Ndiaye qui sort sur blessure (66e). Deux minutes plus tard, Oumar Touré Lô remplace Ibrahima Sidibé. Les adversaires répliquent. Sadio Diao entre en jeu (73e), pour apporter plus de fraîcheur au milieu afin de servir de bonnes balles à l'attaque. Coaching gagnant, le nouveau entrant double la mise (88e). Ciré Dia et compagnie, malgré les 3 minutes de temps additionnel, ne vont jamais réduire le score. Une victoire que salue toute l'équipe de Ouakam. «Je remercie Dieu, je remercie Ouakam. Mes hommes étaient les meilleurs sur le plan footballistique», se glorifie le coach de USO. Avec neuf points d'avance en effet sur le Casa Sports battu (0-2) par Touré Kunda, l'équipe de Ouakam est quasiment championne avec 51 points.

vendredi 19 août 2011

FOOT- L1 : USO-JARAAF (27E JOURNÉE


USO


Jaraaf
 Passation de pouvoir ?

Le leader USO, reçoit le champion en titre, Jaraaf, dimanche 21 août à Demba Diop. A quatre journées de la fin du championnat, cette rencontre apparaît déjà comme la finale de la saison.



Le championnat de L1 va connaître un gros tournant demain avec le choc décisif entre le leader USO et le champion en titre, Jaraaf. Au match aller, les poulains de Amadou Diop ''Boy Bandit'' s'étaient imposés 2-0, mais sous l'égide de Lamine Dieng. Cette fois, les choses ont changé. A quatre journées de la fin du championnat, Jaraaf, 3e au classement avec 40 points+7, a la lourde tâche de battre USO, le leader qui totalise 48 points+11, pour espérer se relancer dans la bataille au titre. Chez les Ouakamois, l'heure n'est pas au lâchage du gros morceau. «Nous sommes tous prêts depuis le début du championnat et nous préparons ce match comme tous les autres. Une chose est que le niveau de concentration a augmenté. L'équipe est bien, défensivement, et c'est cela notre fort depuis 5 ans», confirme Pape Latyr Ndiaye, capitaine et gardien de l’USO. Ce match crucial pour tous ces deux clubs peut être perçu comme la ''finale du championnat''. Et les Vert-Blanc en sont conscients. «Sérieusement, c'est un grand match plein d'enjeux et le Jaraaf doit le remporter pour atteindre ses objectifs. Nous avons gagné le match aller ; alors pourquoi pas celui-ci ? En tout cas, en ce qui nous concerne, nous sommes fin prêts», réplique le capitaine médinois, Pape Ciré Dia. Le vainqueur de cette rencontre peut se permettre de rêver. Les Médinois défendent leur titre alors que les Ouakamois comptent à tout prix remporter leur premier sacre. Le capitaine de l'USO soutient : «gagner ce match ne signifie pas que nous sommes déjà champions mais c'est juste un grand pas vers le sacre».
Pour rappel, les hommes de Alphousseynou Badji (coach Ouakam) qui ont battu le week-end-end dernier la Ja (1-0) ont la meilleure défense du championnat avec 12 buts encaissés. Ciré Dia et compagnie, qui avaient concédé le nul vierge devant Niary Tally, ont subitement perdu la meilleure attaque et la seconde place du championnat au profit du Casa Sports. Néanmoins, Jaraaf peut se vanter de compter dans ses rangs Pape Ciré Dia, l'actuel meilleur buteur du championnat (09 buts). 


Thiampou 


mercredi 17 août 2011

VACANCES AU CAMPUS SOCIAL DE L'UCAD


C'est ouvert jusqu'à fin août, mais sans les restaurants

Exit le 15 août date usuelle de fermeture du campus social de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Du moins depuis quelques années. Cette année, les autorités du Centre des œuvres universitaire (Coud) l'ont fixée au 31 août. Reste d'examens à passer et bourses à récupérer obliges.

Cas de force majeure ? Habituellement fermé le 15 août, du moins depuis quelques années, le campus social de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ferme ses portes le 31 août. Même se disant non informés de la mesure, les occupants ne sont pas prêts à vider les lieux.
«Nous ne sommes pas prêts à quitter le campus», a été le maître-mot de plusieurs étudiants trouvés, hier en fin de matinée, aux guichets du pavillon I ; ils attendaient de percevoir leur bourse de fin d'année. «Je n'ai pas encore vu d'affiche informant de la clôture du campus. Moi, je ne suis pas contre cette décision, mais je crois que ceux qui gèrent l'hébergement doivent nous mettre, à temps, au courant de tout ce qui se passe. Ils ont cette habitude de nous informer au dernier moment», lâche Mouhamadou Sow, étudiant en 1ère année au département d'Anglais en attente de sa cagnotte.
En fait, c'est le paiement des allocations scolaires qui retiennent la plupart des étudiants. Et les opérations ne se déroule pas sans dysfonctionnement. «Je reviens de la direction générale de Ecobank Sénégal (NLDR : gestionnaire des comptes des étudiants), mais je n'ai pas pu entrer dans mes fonds. Il y avait un monde fou. Demain, je repartirais très tôt là-bas, peut être que je percevrais. Ma carte n'est pas encore active», se désole Marième Bâ, étudiante en 1ère année au Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI).
Cependant, d'autres n'en ont pas fini avec les examens. C'est le cas des pensionnaires de la Faculté des sciences et techniques (FST). «Peut-être que c'est à cause des étudiants de la FST que la date de fermeture habituelle est repoussée», se hasarde Mouhamadou Sow, grand boubou de mise et cure-dents à la bouche.

Restos fermés...

Paradoxe, les restaurants sont fermés. En effet, excepté le restaurant de la cité Aline Sitoé Diatta (ex-Claudel), tous les autres ne servent plus de repas. De quoi mécontenter les étudiants encore au campus. «Je n'arrive pas à comprendre pourquoi les restaurants du campus sont clos alors que les étudiants n'ont pas encore délogé», peste Aboubacar Mangane, étudiant en licence 2 à la faculté de droit. qui relève aussi que «le resto de la cité Claudel est un peu éloigné». Les jeûneurs sont du reste obligés de faire quatre cent pas pour prendre leur «ndogu» (coupure). Un petit parcours du combattant pour ventre creux. Les plus nantis, eux, se servent dans les restaurants privés ouverts dans le campus.

Le responsable et son feu vert

Cela dit, une bonne partie des locataires du campus ont déjà plié bagages. Rencontrée à la devanture de la petite porte en train d'attendre un taxi, Catherine Diop, étudiante en première année de Mathématiques, casquette rose posée sur la tête, sous ses pieds une valise et un grand sac de voyage, est sur le point de tourner le dos à cette «galère». «Je rentre chez moi, j'ai terminé mes examens et j'ai déjà reçu mon fric depuis mardi. Je n'ai plus rien à faire ici (campus). Alors, vive les vacances ! », s’enthousiasme-t-elle.
EnQuête qui est allé à la rencontre de Momar Diop, le chef de service des cités du campus de l'UCAD, s'est vu refusé l'accès à l'information. M. Diop n'a pas voulu se prononcer sans feu vert de son supérieur. «Nous ne pouvons nous prononcer sans aucune autorisation émanant de la direction du COUD. Vous deviez auparavant déposer une demande auprès du COUD afin que nous puissions entrer en contact avec vous», se débine-t-il. 


JPLTS 

PORTRAIT DE PAPE CIRE DIA, ATTAQUANT ET CAPITAINE DU JARAAF (2010-2011)

Pape Ciré Dia
 Après une formation au Jaraaf de Dakar, club de Ligue 1 sénégalaise, Ciré Dia est de ces internationaux sénégalais qui ont monnayé leur talent dans les pays arabes. Aujourd’hui retour dans son club formateur, il en est l’arme fatale.
Actuel meilleur buteur du championnat professionnel sénégalais de L1, Pape Ciré Dia ne fait que confirmer son talent. Agé de 31 ans, il est marié et père de trois gosses. Comme tout gamin médinois qui rêve d’évoluer dans le champ footballistique, il entra tout petit à l’école de football. «J’ai commencé ma formation sous les ordres de Dame et de Alioune Diop, puis avec Aliou Bargass et Diecko à l’école de football Ousseynou Diop de la Médina», lâche t-il. Après ce cycle primaire, cap est mis sur le Jaraaf de Dakar. Dans ce club, la semi-professionnalisation semble être de mise avec le respect de la catégorisation des joueurs. «C’est au Jaraaf que j’ai suivi tout le processus de ma formation. D’abord chez les minimes avec Pa Ass, puis les juniors en passant par les cadets jusqu’aux séniors», précise Dia. Cette conception donnera des fruits. La saison 98-99, ce fut le moment tant attendu, l’année de la découverte. L’attaquant des Vert et blanc est intégré dans l’équipe A. «J’ai joué mon premier match avec les seniors alors que j’étais dans la catégorie junior. Nous avions gagné 2-0 contre la Sonacos à Diourbel. J’avais marqué l’un des deux buts», dit-il. La réussite lui ouvre ses portes, le Golfe fut sa destination. Il signe un contrat de deux ans à Al-Salmiya, club de première division au Koweït. Deux ans plus tard, il s’engage avec une équipe de la même division, Sportive de Koweït.

«Si tu ne sais pas où tu vas, reviens sur tes pas», dit l’adage. Le Climat devenu dangereux dans cette zone, l’homme à la taille moyenne (1m81) décide de rentrer au bercail, dans son club formateur alors que la phase aller du championnat venait de se boucler. Il prit le train en marche en ne jouant que 12 matchs. Plus conquérant, il devient le meilleur buteur du championnat avec 18 réalisations. Sans surprise, il est élu meilleur joueur local et fait partie des lauréats pour le Lion d’or. Son instinct de buteur et sa façon d’éliminer l’adversaire font de lui un bon buteur d’autant plus qu’avant il jouait comme numéro 10. Ayant personnellement tout gagné au pays, le condisciple d’Henri Camara au Jaraaf retourne dans les pays arabes. Cette fois, en Turquie avec le Rizespor en première division. Son contrat arrivé à terme, il dépose ses baluchons au Maroc, au Raja de Casablanca. Pour sa première année, il est champion du Maroc avec son club. Il est éliminé en ¼ de finale de la ligue des champions par le Sétif d’Algérie. Sa deuxième année, il regagne le championnat. Mais à 6 mois de la fin de sa clause, il est retenté par le Golfe où il obtient un contrat d’un an avec Al Wussel en Dubaï. C’est là où commencent les problèmes. «Henri Michel, le coach, qui avait tant besoin de moi refuse mon départ. Et comme je tenais à partir personne n’y pouvait rien. Je ne respectais plus les entrainements. Il faut savoir que j’avais auparavant trouvé un accord avec le président du club», confie t-il. C’est ainsi que notre robuste attaquant avec ses 83kg rentre chez lui. «J’arrive au pays avec le début du championnat. Grâce à Youssou Dial (actuel président de la section de football du Jaraaf), je pus débuter dès la 8ème journée avec le retour de Lamine Dieng sur le banc. Ce ne sont pas les contacts qui manquent mais je laisse la tâche à mon agent qui me demande d’être performant avec mon club», s’explique Pape Ciré. Même si son équipe est à 7 longueurs du leader USO et à six journées de la fin, la star du club de la Médina souhaite remporter le championnat en plus du titre de meilleur buteur. Lui, qui a déjà goûté aux saveurs de la sélection nationale «croit en ses qualités» et ne compte point réfuter une convocation en équipe nationale.
JEAN PIERRE L. T. SAMBOU

mercredi 10 août 2011

L1 sénégalaise – 25E JOURNÉE/ JA-NGB : 2-0


L'effet Roger Mendy ?

L’ancien international sénégalais signe sa première victoire sur le banc de la vieille dame. Son équipe a dominé Niary Tally 2-0 lors de la 25ème journée de ligue 1.


«Je suis un tout petit peu satisfait sur le plan du jeu. Nous avons joué un peu avec la peur, et c’est tout à fait normal vu ce qui vient de se passer tout récemment au sein du club. Ce n’était pas évident pour les joueurs d’aborder facilement ce match. Nous avons dû réagir tout le temps. Heureusement, ils ont tenu bon et chapeau», se félicite le tout nouveau coach de la Jeanne d’Arc après la victoire (2-0) de ses poulains face à Niary Tally.
Pour une première, ce n’est pas mal. A peine porté à la tête de la JA, Roger Mendy apporte déjà du bonheur au club. «Je suis ravi de la prestation de mon équipe. Les joueurs ont livré un bon match et ont été réalistes devant les buts», se glorifie Aliou Thiam, un fervent supporter du club rencontré au stade. Le club dakarois que dirige désormais son ancien libero s’est montré présent sur toutes les balles, bien que regroupé en défense surtout lors de la seconde partie. Pour sa première en tant que coach principal, Roger Mendy était très verve, n'hésitant jamais à communiquer avec ses joueurs tout au long de la partie. La JA a joué un match assez correct et réaliste surtout en première mi-temps. C’est ce qui lui a sans doute permis de scorer à deux reprises grâce à son attaquant Abdoulaye Badiane (30 et 36e). Avec une équipe toujours relégable, à un point de Dahra, et à cinq journées de la fin du championnat, Roger Mendy sait qu'il doit remobiliser sa troupe pour espérer un éventuel maintien. «Nous allons continuer à travailler. Actuellement le mot d’ordre, c’est : travailler, continuer à travailler et y croire, c’est tout», lâche-t-il. Avec cette victoire, la vieille dame peut désormais espérer être sur la bonne voie avec Roger Mendy. Conscient que la tâche ne sera pas facile, il pense déjà à aller chercher d’autres points lors des prochaines journées restantes. «Ce qui est important pour nous ce soir sont les trois points. Nous les avons pris et il faudra en chercher d’autres pour sauver la vieille dame de la relégation. C’est ce qui m’intéresse. Lorsqu’on est un produit du club, on s’intéresse à sa maman. Alors, il faut sauver la maman Jeanne d’Arc», soutient le 4ème coach de la JA cette saison, après Cheikh Tidiane Bitèye, «Konan», et Mass Dieng.


JEAN PIERRE L. T. SAMBOU

vendredi 5 août 2011

BANCARISATION DES BOURSES DES ETUDIANTS

«Un système salué malgré ses dysfonctionnements»
Suite à une convention signée en 2008 avec l’Etat du Sénégal, Ecobank Sénégal a été choisie  pour exécuter le paiement des bourses des étudiants des universités publiques sénégalaises. Prévue en mars 2011, l’exécution de ce projet que beaucoup de gens considèrent comme le meilleur, démarre timidement qu’au mois de mai à l’université Cheikh Anta Diop.
A peine mis en marche, le système de paiement électronique des bourses des étudiants bat son plein. Chez les payeurs, la nouvelle confirmant l’entrée en vigueur de la bancarisation a été bien accueillie. «Nous avions bien accueilli cette nouvelle, d’autant plus que nous sommes dans un monde qui se modernise. Personne ne peut être contre le progrès. C’est juste un avancement dans ce secteur. Il faut aussi savoir que nous avons collaboré avec Ecobank pour l’application de ce système», a affirmé le porte-parole des payeurs, Oumar Sané.
Réticents au début avec des slogans comme «Non à la bancarisation», les étudiants ont finalement adhéré au principe de paiement électronique.  Trouvé à l’agence de Point E, Pape Ndiaye étudiant en Master 2 à la faculté des sciences et techniques (FST) soutient : «C’est une très bonne chose de percevoir sa bourse au niveau des guichets électroniques. Avec l’ancien système (les étudiants percevaient sous une forme manuelle leurs bourses) on perdait beaucoup de temps. Des fois on peut rester une journée sans étudier et au « finish » on ne parvient pas à se faire payer».
Il poursuit : «Nous continuons toujours à  faire la queue,  mais je crois que tout début est difficile. Se mettre en rang est une habitude estudiantine. Les étudiants préfèrent chaque fois se retrouver tous au même moment et la meilleure solution c’est de former un rang par ordre d’arrivée ».
L’effectivité de ce projet pourrait faire perdre aux payeurs leurs emplois. Mais ces derniers rassurent que l’Etat s’est déjà engagé à les enrôler dans les différentes universités. «Nous avons déjà rencontré le ministre de l’Enseignement supérieur qui a promis de revoir notre situation. Nous serons engagés dans les différentes universités. Parmi nous, il y a des diplômés. Ce que nous déplorons, est que les choses ne progressent pas dans ce dossier, c’est trop lent », a lâché, M. Sané.
L’ancien mode de paiement s’en va avec ses atouts et ses désagréments.  Pas mal d’étudiants crient déjà leur ras-le-bol. Bon nombre d’étudiants rencontrés au siège de ladite banque ne s’en cachent pas. «La situation actuelle est très difficile. Je suis là dans les rangs depuis 8 heures sous ce chaud soleil pour des réclamations. J’ai ma carte mais elle ne fonctionne pas, le code PIN n’est pas activé. En plus, nous sommes mal orientés dans les différents services de la banque. Au début, on nous disait qu’après le dépôt des papiers administratifs, nous disposerons de nos cartes dans un délai de dix jours. Mais tel n’est pas le cas, il y a de nombreux dysfonctionnements», se désole une étudiante en économie.
En effet, il faut aussi noter qu’une bonne partie des étudiants ne dispose pas encore de leur carte «Gab» pour des raisons qu’ils ignorent. La situation risque de ne pas se décanter d’ici la fin de l’année. De ce fait, ces étudiants devront prendre leur mal en patience. Coordonateur du projet de la bancarisation des bourses des étudiants, Alassane Guèye reste muet face à nos moult sollicitations.
En tout cas, les étudiants restent confiants pour une meilleure suite de cette évolution même s’ils soulignent que les inscriptions pour l’ouverture d’un compte devaient démarrer depuis le début de l’année universitaire. «Le nombre de guichets qui est de deux dans l’enceinte de l’université doit être augmenté», confie Pape Ndiaye.
Jean Pierre L. T. SAMBOU