lundi 10 décembre 2012

Alphouseyni Badji, ancien coach Suneor (L2): «Les sélectionneurs des équipes nationales ne sont pas plus méritants que moi»



En trois ans, il a connu 3 clubs différents dont USO avec lequel il a été champion du Sénégal en 2011. Trouvé chez lui à Keur Mbaye Fall, le technicien revient sur son parcours et parle de son avenir.

Son parcours : «Je ne me considère pas comme un spécialiste des montées»
 « C’est après une blessure qui m’avait empêché de poursuivre ma carrière de footballeur que j’ai embrassé le coaching. D’abord, comme éducateur sportif au Stades de Thiaroye Gare. Là, j’ai bénéficié de l’assistance de Feu Omar Bèye qui m’a beaucoup initié. C’est là qu’a vraiment démarré mon expérience. En 1981, j’ai obtenu mon diplôme d’initiateur, en 1983 le premier degré et en 1990 mon deuxième degré au Cneps de Thiès. Ainsi pendant cinq ans, je me suis occupé de la petite catégorie avant de me voir confier l’équipe sénior que j’ai hissé en 2e division avec un parcours honorable. J’y suis resté jusqu’en 1996 avant de rejoindre l’Asc Pétrolier. Là aussi, je réussis l’année suivante à conduire l’équipe en deuxième division sous la complicité de Khalifa Diallo, le directeur technique de l’époque.
En 1999, je suis parti à Méridien, actuel Olympique de Ngor, où je réussis quand même à faire monter l’équipe en seconde division. Après cette montée décisive, je suis allé à Cambérène alors que l’équipe était en pleine difficultés dans l’élite. Dommage, je ne suis pas arrivé à sauver Cambérène de la relégation. Néanmoins, l’équipe s’est améliorée dans le jeu. Ce fut vraiment ma première expérience au haut niveau. Ainsi, la saison suivante le comité directeur du club voulant changer sa politique fait appel à un fils de la localité pour diriger la formation. En 2003, je suis parti à la CSS comme assistant en s’occupant en même temps de la formation des jeunes. Ce n’est qu’en 2006 que j’ai pris les rênes de l’équipe. Et 2 ans après, nous retrouvions l’élite. Par la suite, je me suis engagé avec l’USO en leur permettant de gagner pour la première fois le championnat. Le titre acquis, le club s’est séparé de moi et mon aventure ne fût que de courte durée. Sans club un laps de temps, la Suneor m’a ppellé avec comme objectif la montée en ligue 1. Malheureusement, on rate la montée après avoir terminé 3e de notre poule malgré les nombreuses  difficultés qui étaient là. L’administration ne renouvelle pas mon contrat ».
Ses licenciements : « De grosses déceptions»
« Pour moi, ces licenciements sont dus au fait que les Sénégalais n’aiment pas les gens qui travaillent. Ils préfèrent plutôt ceux qui bavardent. Et moi, je n’aime pas trop bavarder. Moi, suis un homme de terrain. Là, où je suis passé j’ai toujours fait de bons résultats. La qualité du travail et de la production est importante pour moi. D’ailleurs tous les sélectionneurs des différentes équipes nationales ne sont pas plus méritants que moi. J’ai assez d’expérience variée pour avoir longuement vécu dans le milieu du football. De Dakar au Walo en passant par le Baol. Je suis quelqu’un plein de caractère et très honnête dans tout ce que j’entreprends. On ne me manipule  pas.
A Suneor, certes les moyens étaient là mais il manquait une organisation interne au sein du club. Il n’y avait vraiment pas un bon management et aucun coordonnateur réel entre l’administration et les membres du staff. En 3 ans, Suneor a remercié 4 entraîneurs. Je pense qu’il y a un problème à leur niveau. Mais, l’entraineur n’est pas un magicien, il est plutôt un tacticien. D’ailleurs, à chaque fois que je dois m’engager avec un club, ne connaissant pas trop l’environnement je préfère toujours signer un contrat d’un an. Ce, c’est pour me permettre de mieux maîtriser les choses et après de poursuivre l’aventure. A Ouakam, mon dossier a été mal géré. Je déteste la tricherie. Mes départs de la CSS et de l’Uso ont été des déceptions. C’était une déconvenue. Avec les Sucriers je pouvais réussir à gagner le championnat si on m’avait laissé poursuivre le travail que j’y avais commencé. A Ouakam, il était possible d’aller loin en ligue des champions. Mais malheureusement, ils ont voulu meilleur en me remplaçant.
Après pleins de voyages par ci, par là, je retiens quand même beaucoup de choses agréables. Mon passage à Ngor est l’un de mes suites qui m’ont le plus marqué. J’ai trouvé là-bas des sportifs qui m’ont bien accueilli et ont fait de moi un grand ami. On a collaboré dans la sincérité. Sinon, il y a la CSS qui m’a aussi beaucoup adopté. Les gens me disaient qu’ils aiment des travailleurs comme moi. Je me rappelle encore en 2011, lors du match aller CSS-Uso, j’ai senti un énorme soutien de la part de la population qui était venue en masse au stade pour me soutenir. Ils m’avaient applaudi. Même lors du match retour ici à Demba Diop, qui avait coincidé avec notre sacre, le public de Richard-Toll était le premier à me féliciter ».
Son avenir : «L’équipe nationale A, pourquoi pas ?»
« Pour l’instant, je suis en discussion avec des clubs de ligue 1 comme d’autres aussi de la ligue 2. Je ne me fais pas de fixation là-dessus. Je crois même que la première division est beaucoup plus facile à gérer. En ligue 1, il y a plus de motivation alors qu’en L2 c’est toujours la montée qui est l’objectif principal. Sinon, à l’heure actuelle je continue à m’occuper du centre de loisirs d’animation culturelle et sportif (Clacs) à Rufisque. C’est un projet d’un ami et qui a des partenaires français, italiens et espagnols.
Toute façon si je reçois une offre sérieuse, je suis preneur. Ce sera un challenge pour moi. Je pense aussi aux équipes nationales. Les catégories, cadet, junior, espoir et même locale m’intéressent bien sûr. L’équipe nationale A, pourquoi pas ? »

mardi 4 décembre 2012

BOXE - Mouhamed Ali veut détrôner DeGale



DeGale et Mouhamed Ali
Le boxeur sénégalais, Mouhamed Ali Ndiaye, doit affronter samedi prochain à Londres, James Frederick DeGale pour le titre de champion d’Europe. Un trophée dont l’anglais est le détenteur. Mais la tenue de ce choc reste encore flou.

« Le mental est au beau fixe ». Voilà ce qu’a lâché Mouhamed Ali Ndiaye qui est en pleine préparation de son combat prévu samedi08 décembre prochain contre l’Anglais James DeGale. Joint hier au téléphone, le boxeur sénégalais depuis l’Italie où il réside a laissé entendre qu’il se prépare bien pour cette finale. Mohamed Ali Ndiaye est double champion d’Italie des super-moyens et actuel champion de l’Union européenne. Agée de 33 ans, il affronte un adversaire plus jeune que lui de 7 ans seulement. L’expérience face à la fougue de la jeunesse. Avec 13 combats et 12 victoires dont 9 par KO, James qui bénéficie d’une fraîcheur de jeune boxeur devra se méfier des attaques de son « grand frère ». En tant que champion en titre, il a de solides arguments pour remporter ce choc. Mais « en boxe, l’âge ne compte pas. C’est l’hygiène de vie qui prime », rétorque le Lion. Une manière pour lui de garder espoir et confiance.
Même s’il ne connait pas bien son adversaire, Mouhamed Ali Ndiaye ne se pose pas trop de questions sur quoi ce dernier pourrait l’inquiéter. Pour lui, seule la confiance en soi est maitresse de réussite. « Tout ce que je peux dire sur mon adversaire, c’est qu’il a été champion olympique en 2008 et est le champion d’Europe sortant. Et, ce n’est pas ce qui peut me faire reculer, prévient-il avant de renchérir : j’ai de bons entrainements et une très bonne forme ».
Vers une finale sur tapis vert
Ce combat de samedi est dans le flou. Selon le boxeur sénégalais, son adversaire semble vouloir l’éviter. « James veut boxer ce même jour avec Zuniga, un Colombien, pour le compte des demi-finales de la WBC (World Boxing Council). Il ne peut en aucun m’éviter. Il doit soit me prendre ou bien choisir Zuniga et perdre son titre qu’il ne défendra pas », signale Mouhamed. A en croire, ses propos, si jamais « il le fuit », la fédération gérant la boxe anglaise professionnelle au niveau européen va repêcher un autre boxeur pour venir disputer avec lui le trophée de champion d’Europe. Pour l’heure, le Lion a fait savoir que son promoteur est en train de régler le problème pour que tout rentre dans l’ordre. Actuellement au classement mondial, Mouhamed occupe la 7e place alors que James DeGale est 5e.

lundi 3 décembre 2012

Football : Papis devrait-il être sanctionné ?



 Pour avoir séché Niger-Sénégal (1-1), mercredi dernier à Niamey, Papiss Cissé (Newcastle) et Pape Kouly Diop (Levante) ont été suspendus par la FIFA pour les cinq jours suivant ce match amical. La Fédération sénégalaise de football, qui a livré le capitaine des Lions à l’instance mondiale, a-t-elle été bien inspirée ?

« Qui fait le mal en reçoit la sanction de son vivant », disait l’autre. Aujourd’hui, deux Lions de la tanière reçoivent le fruit de ceux qu’ils ont récolté après avoir manqué à l’appel de la patrie. Ils sont accusés par l’instance fédérale  de n’avoir pas déféré à la convocation de l’équipe nationale pour le match amical Niger-Sénégal. La fédération sénégalaise de football (Fsf) a sorti le fouet pour le taper sur les dos de Cissé et Kouly qui ont écopé chacun cinq (05) jours de suspension avec son club. Et ceci en application au règlement de la Fifa qui veut qui interdit à tout joueur qui ne s’est pas présenté à une convocation en sélection, sans motifs valables, de jouer avec son club pendant les cinq jours qui suivent le match  pour lequel il était convoqué.
Papis qui n’est pas content du fait que sa fédération ait saisi la Fifa pour l’empêcher de jouer samedi dernier en club trouve que les fédéraux doutent de son honnêteté et de son intégrité. Il est en phase avec son club Newcastle qui étudie la possibilité d’un recours contre la Fsf. Dans un communiqué publié sur le site de la BBC, Newcastle se dit consterné contre la position adoptée par les fédéraux car pour le club « il est anormal et injuste pour une association nationale de se comporter de cette manière et pour la Fifa d’entériner leur position en appliquant automatiquement la sanction sans tenir compte des faits particuliers de l’affaire ». Quant à Cissé, il va plus loin et confie qu’il verra s’il va continuer à être le capitaine de la sélection. Une bataille semble être lancée par le joueur.
L’autre Lion au banc des accusés, Pape Kouly, sanctionné pour les mêmes faits avait quant à lui espéré s’échapper au coup de bâton de la fédé. Dommage. D’ailleurs il a soutenu sur le site de son club, Levante, que la Fsf n’a pas voulu le protéger. Pourtant à en croire ses propos, le joueur explique qu’il a envoyé au président Augustin Senghor une preuve sur sa blessure aux adducteurs avec des rapports médicaux qui la justifient.
Pour beaucoup, il n’y a pas de couacs dans cette sanction. C’est le cas de Moussa Ndao, ancien international, qui pense que ceci n’est que respect des textes adoptés par la Fifa qui veut que  tout joueur convoqué et qui ne répond pas à la convocation de sa sélection nationale, sans justification doit en être sanctionné. « La Fédération fait son devoir.  Elle a voulu juste  montrer que l’équipe nationale est au dessus de tout.», lâche l’ancien joueur de la Jeanne d’Arc qui renchérit : «  je pense que cette sanction doit maintenant s’appliquer à tout le monde ». Et le président de NGB, Djibril Wade, de renchérir : « une leçon pour les autres ». Maintenant que la sanction est infligée, reste à voir si la fédé va s’en arrêter là.

Baye Oumar Niasse (Uso) « Pourquoi pas un retour à l’étranger »



Sous un climat un peu humide, Baye Oumar Niasse, dans son sous-vêtement, short et casquette bien visé sur la tête, trouvé à son domicile, est l’une des perles rares qui traine encore au pays. Toujours scotché chez lui en attendant le démarrage de la saison, il joue au moins deux matchs chaque semaine avec des amis joueurs contre des équipes de Navétanes. Histoire de garder la forme.
Niasse en sélection olympique
Sa non sélection aux JO : « Je m’y attendais »
Avec l’équipe nationale olympique, Niasse avait pourtant participé à toutes les phases qualificatives. Des éliminatoires à la Can U23 où les trois premières places sont qualificatives directement aux Jeux Olympiques (J.O). Baye Oumar est passé par là. Le Sénégal termine quatrième de la compétition africaine et doit jouer un match de barrage contre Oman. Dommage pour lui. Il sera obligé de déclarer forfait après que son nouveau club avec qui il vient de s’engager pour un prêt de 6 mois lui a refusé la participation. Mais le Ouakamois dit qu’il a reçu la nouvelle avec beaucoup de philosophie. « Cette non sélection, je l’ai senti venir », avance t-il. Selon lui, c’est lors de son forfait contre Oman que tout avait commencé. « Mon club n’avait pas voulu me libérer parce que ce n‘était pas d’abord une date Fifa et puis on avait beaucoup de joueurs blessés à cette époque, explique Niasse, l’air un peu désolant avant de poursuivre : et comme ce dernier match qualificatif s’est fait sans moi et qu’au moment de la publication de la liste des joueurs devant aller défendre les couleurs du Sénégal je revenais tout juste d’une blessure aux adducteurs, je n’étais pas en pleine forme. Je me suis alors subitement dit que ma convocation est impossible ». D’ailleurs c’est aussi cette blessure lui a éloigné des terrains pendant presqu’un mois sans entrainements.

Baye Omar Niasse (SK Brann)
Un bref passage « satisfaisant »en Norvège
Alors que le championnat national de ligue 1 de la saison 2011-2012 venait à peine de démarrer, Baye doit quitter son Uso en forme de prêt pour SK Brann, club de l’élite norvégienne. Mais avant de partir, il a eu à marquer 4 buts. Les supporters Ouakamois et autres férus du ballon rond se rappellent encore de son joli triplé réalisé lors de la 1ère journée contre GFC (3-1) au stade Demba Diop.
Au départ, selon le buteur du village de Ouakam, il allait là bas pour un prêt de six mois avec option d’achat pour trois ans. Dès ses débuts, il croyait déjà réussir ce challenge. « J’avais un bon rythme avant mon voyage parce que j’avais eu une excellente formation ici avec l’encadrement de mon club », juge t-il. C’est ainsi que Niasse a atterri en terre norvégienne.
Là bas, l’international sénégalais, débutera bien les choses avant de chuter peu après suite à des blessures répétitives. « Tout au début, j’étais performant mais après j’ai eu une blessure qui m’a fait perdre beaucoup de mes compétences surtout lors de mes deux derniers mois », se rappelle t-il encore. Un véritable parcours descendant qu’a réalisé Baye Oumar. Les six mois finis, SK Brann ne prolongera pas le prêt et ne jugera pas aussi opportun de l’acheter. Coup d’arrêt ! C’est alors le retour au bercail pour le Lion olympique. Mais selon, c’est ainsi va la vie et il faut garder la tête sur les épaules. « Si SK Brann n’a vraiment pas pu voulu me garder c’est parce qu’il voulait promouvoir les jeunes issus de son centre de formation », lâche Niasse. Le « Norvégien » rentre ainsi au pays avec 5 à 6 matchs officiels disputés avec beaucoup d’autres rencontres amicales dans les jambes.

Logo de Uso
Uso, le club de son cœur
Arrivé à l’Uso depuis la saison 2008-2009, Niasse fait partie des « chouchous » de ce club du village de Ouakam. Avec les Oukamois, il a remporté le championnat du Sénégal en 2011 et est sacré la même année 2e meilleur joueur de la ligue 1 et meilleur joueur de son club.
L’an dernier après six mois passés en Norvège, Niasse a rejoint directement son club qui préparait ses matchs retour des play-offs lesquels il avait participé. Uso, champion en titre va perdre « son » trophée au profit du Casa Sports et se contenter de la quatrième place. Une saison « ratée » selon lui.
Pour 2012-2013, Baye Oumar se fixe déjà des objectifs clairs. L’un de ses souhaits majeurs est que cette saison soit sa dernière ici au Sénégal. Il veut changer un peu d’air et aller découvrir d’autres horizons plus prometteurs. « Je veux d’abord gagner d’autres trophées avec Uso puis terminer au moins meilleur buteur avec beaucoup de réalisations. Ceci serait un bon cadeau avant de partir », rêve déjà Niasse qui ne pense pas quitter son club de cœur. S’il devait un jour laisser Uso pour une autre équipe sénégalaise, ce serait avec un gros deal sportif comme financier qu’il accepterait leurs mains.  
Les contacts ne manquent pas à Baye. « Je reçois beaucoup d’appels de gens qui se renseignent sur moi mai rien de concret pour l’instant », avance t-il. Niasse veut vraiment découvrir d’autres cieux du football et n’hésiterait pas de « s’engager dans un club comme Liverpool même gratuitement », dit-il. Amoureux de club mythique d’Angleterre, Baye Oumar comme tout jeune footballeur rêve d’y évoluer. « Là, en voyant les gens jouer, ça fait vraiment rêver. Surtout la passion que les supporters ont pour le club », dit-il avec grande insistance.
Pour l’heure, il pense à sa saison à venir avec Ouakam, car il veut marquer cette année les esprits. « Je veux être performant sur tous les niveaux, en efficacité, en technique et sur tout », souhaite t-il.

Foot-transferts: Mamadou Diatta Ndiaye dépose ses baluchons à NGB

Après une saison au Casa Sports en provenance de Zig Inter, Mamadou Diatta Ndiaye, poursuit son chemin. Le Champion du Sénégal va s’engager avec les Galactiques. Contrairement au Casa où il n’a pas convaincu, certes faute de temps, il a été par ailleurs étincelant à Zig Inter. A NGB, affaire à suivre…


Récemment annoncé à NGB, le départ du joueur du Casa ne reste plus que des heures pour être concrétisé. Joint hier, en mi-journée, le principal concerné a confirmé les rumeurs. « Je suis actuellement en route pour Dakar pour les besoins d’une signature de contrat avec Niarry Tally », a-t-il annoncé au bout du fil. Après un an dans le club fanion de Ziguinchor, l’ancien capitaine de Zig Inter, Diatta Ndiaye, s’en va avec un titre de champion du Sénégal. Il vient découvrir de nouveaux horizons dans la capitale dakaroise au sein de l’effectif des Galactiques.
L’ancien joueur du Casa affiche déjà ses ambitions prochaines pour ses nouvelles couleurs. « Je veux gagner beaucoup d’autres titres avec Niarry Tally. C’est un grand club qui peut m’aider à atteindre mes objectifs et n’oublions pas qu’ils ont gagné l’an passé la coupe de la ligue et terminé troisième de championnat », explique t-il. Mais dans sa nouvelle équipe, la concurrence sera rude si l’on sait bien que des joueurs comme Alphonse Bâ, Aziz Bâ ou encore Ablaye Ndao sont là. Pour lui, « cette concurrence, c’est ce qui fait une grande équipe. « Moi, je n’ai pas peur de tout ça. J’ai mes objectifs et je vais les suivre ». Son départ de Ziguinchor, c’est une décision personnelle qui a été prise. Même s’il reconnait que les dirigeants du club dakarois lui ont vraiment convaincu, Diatta Ndiaye refuse de préciser les propositions avancées par NGB. « Je ne saurais les révéler maintenant. Après la signature de mon contrat, là, je pourrais en parler », lâche t-il.
Pourtant, ce jeune espoir du foot sénégalais avait la latitude de pouvoir s’exprimer cette année chez les « Verts » avec les départs annoncés de Paul Emile Tendeng, Pape Sané et autres. Mais son départ a aussi été motivé par les conseils de ses parents, dit-il. Ainsi, il rejoint son partenaire du Casa, Alouise Thiaw, qui s’est déjà engagé pour deux ans.
Diatta Ndiaye a aussi par le passé  été sélectionné avec l’équipe nationale olympique. C’était lors d’une rencontre amicale contre l’Algérie. Avec Zig Inter, Mamadou Diatta Ndiaye a remporté jusqu’à deux reprises la coupe du Sénégal en junior et nommé meilleur joueur de ladite compétition, une fois le championnat régional Séniors alors que le club évoluait en National 1. Le titre de champion du Sénégal gagné avec le Casa Sports est pour l’instant son seul « bijou d’or » majeur. Son transfert à Niarry Tally sera pour lui « un nouveau départ dans sa carrière ».