mardi 31 juillet 2012

J.O. 2012: Hortance Diédhiou éliminée, très décue


Après son élimination des Jeux Olympiques, la déception est d’autant plus grande que la judokate sénégalaise, Hortance Diédhiou se dit persuadée qu’elle pouvait obtenir une médaille pour avoir eu un bon tirage, mais surtout parce qu’elle connaissait la plupart des adversaires potentiels.

Elle a été battue d’entrée dans le tableau des 16 (huitième de finale). La sénégalaise s’est dite très déçue de n’avoir pu remporter le combat qui lui aurait permis de tenter de remporter une médaille olympique pour sa troisième participation à ces joutes. « Je suis très très déçue parce que je sais que j’étais plus forte que l’Autrichienne », a dit la judokate sénégalaise, inconsolable, après avoir raté le coche face à Filzmoser. 
« Malheureusement, j’ai attaqué au moment où il ne fallait pas le faire. L’adversaire a profité de cette brèche et les arbitres l’ont également mal jugée », a confié Hortance. 
Pour elle, c’est clair qu’elle devait ressortir de Londres avec une médaille. « C’est vraiment une grande déception de perdre aujourd’hui après quatre années de travail. C’est même bête. Le bon Dieu en a ainsi décidé. Donc, je me dis que ce n’était pas mon jour », a-t-elle ajouté.

Installation 12è législature: réaction du ministre de l'intérieur

J.O 2012 : la porte drapeau sénégalaise éliminée.

jeudi 26 juillet 2012

Oscar, de l'or auriverde


Le Brésilien de Porto Alegre débarque à Chelsea avec le poids d'un transfert onéreux. Et la réputation d'un numéro 10 talentueux. 

En Angleterre, on évoque un transfert à quelque 32 millions d'euros. Chelsea n'a pas hésité à casser sa tirelire. Pour qui ? Pour Oscar dos Santos Emboaba Junior. Oscar pour les intimes. Le meneur de jeu brésilien était dans le viseur de Tottenham. L'an passé, son nom avait également circulé en Espagne, où le Barça et le Real lui faisaient les yeux doux. Il a choisi Chelsea. Pour le plus grand bonheur de l'Internacional Porto Alegre. Son président Giovanni Luigi est parvenu à ses fins : faire de sa pépite "le plus gros transfert jamais enregistré pour le football brésilien". Denilson, acheté 30,5 millions d'euros par le Bétis Séville en 1998, peut aller se rhabiller. 

Depuis plusieurs jours, l'arrivée d'Oscar à Londres ne faisait plus l'ombre d'un doute. Elle s'explique : cet été, les Blues ont opéré une cure de jouvence spectaculaire, amorcée par les signatures de  Kevin De Bruyne (21 ans), Marko Marin (23 ans), Eden (21 ans) et Thorgan Hazard (19 ans). Le 9 septembre prochain, Oscar soufflera ses 21 bougies. Et il n'a pas attendu cet anniversaire pour taper dans l'œil des clubs européens. C'est certainement l'an passé, en finale de la Coupe du monde des moins de 20 ans, qu'il s'est d'abord fait remarquer. Face au Portugal (3-2), son triplé a sacré la Seleçao. Depuis, le natif de Sao Paulo a tracé sa route. En septembre dernier, Mano Menezes lui a offert la première de ses six capes sous le maillot auriverde, le vrai, face à l'Argentine (0-0). 

19 buts et 22 passes en 84 matches 

Au Brésil, Oscar est considéré comme une perle rare, au même titre que les Ganso, Neymar et Lucas. Un authentique numéro 10, à la vista et la technique hors normes. "Un joueur prometteur", dixit Menezes, qui marque autant qu'il n'offre de caviars. Son bilan en club : 19 buts et 22 passes décisives en 84 matches. Ses premières gammes de footballeur, il les a répétées à l’Uniao Barbarense, un petit club local. Son talent saute déjà aux yeux. Chez les jeunes, il est le meilleur de sa catégorie. Si bien que Sao Paulo décidé de le former. On lui promet une trajectoire à la Kaka. Mais l'apprentissage traine en longueur. 

Eté 2010 : Oscar n'a que 19 ans et 14 petits matches de championnat brésilien dans les pattes lorsqu'il résilie son contrat avec Sao Paulo. Il file à Porto Alegre. Avec l'Internacional, son ascension s'accélère. Sa réputation traverse l'Atlantique. Et voyage jusqu'aux bords de la Tamise, où Oscar vient de poser ses valises pour disputer les Jeux Olympiques de Londres. Roberto di Matteo en est conscient : il tient "un jeune milieu de terrain talentueux". Reste à savoir si le coach de Chelsea lui laissera se frayer un chemin à son poste de prédilection, dans l'axe, en soutien d'une pointe qui devrait s'appeler Fernando Torres. Ou si la concurrence de Marin, Hazard, Mata, et De Bruyne aura raison de lui. En Angleterre, Oscar va devoir jouer des coudes. Mais il ne sera pas seul. A Stamford Bridge, il côtoiera ses compatriotes Ramires et David Luiz




mercredi 25 juillet 2012

Ghana : le président John Atta-Mills décède brusquement de maladie


Le président ghanéen John Atta-Mills est mort brusquement, ce mardi 24 juillet, à l'âge de 68 ans. Il était en poste depuis 2009.
John Atta-Mills s’est éteint quelques plus tard après avoir été conduit à l'hôpital militaire suite à une brusque maladie. Le président revenait d'un voyage aux Etats-Unis où il avait subi des examens médicaux qualifiés d'examens de routine.
Selon la Constitution, c'est le vice-président John Dramani Mahama qui va assurer l'intérim de ce pays réputé stable, jusqu'à élection présidentielle prévue en décembre. « C'est avec le cœur lourd que nous annonçons la mort brusque et prématurée du président de la République du Ghana », a déclaré la présidence dans un communiqué succinct. D’ailleurs, John Dramani Mahama a déjà prêté serment pour lui succéder. Atta-Mills était tombé malade quelques heures auparavant, selon le communiqué publié par les services de la présidence.
Juriste de formation, John Evans Atta-Mills,  a dû s'y prendre à trois reprises avant de décrocher de justesse la présidence à l'issue des élections fin 2008. Durant sa campagne, cet homme d'origine modeste avait déclaré qu'il était animé par les idées sociales de Kwame Nkrumah, premier président du Ghana indépendant et héros de l'émancipation politique des noirs sur le continent.
Il a aussi enseigné le droit durant vingt-cinq années. Il a rejoint le bureau politique du National Democratic Congress (NDC) en 1990, et devient vice-président de Jerry Rawlings sept années plus tard.
Mills laisse derrière lui une formation politique divisée à cinq mois de la présidentielle. John Atta-Mills aussi avait eu l'honneur d'être le premier président de l'Afrique subsaharienne, en 2009, à recevoir Barack Obama en visite officielle. Il avait été désigné par son parti, le NDC, pour briguer un deuxième mandat en décembre à la tête du pays.

lundi 23 juillet 2012

Chelsea, le Onze de légende



Avec une histoire longue de 107 ans, des milliers de joueurs, des dizaines de trophées remportées, des hauts et des bas, des années de galère et de domination, cela n'a pas été facile de coucher les noms des 11 joueurs formant la meilleure équipe de l'histoire des Blues, entraînée bien sûr par José Mourinho (who else?). C'est bien entendu mon choix et il est ouvert au débat. Certains critiqueront peut-être l'utilisation du 4-4-2 en losange, l'absence de Drogba, de Petrescu, d'Hutchinson, d'Hudson ou de Clarke ou la présence de Cole ou de Wise. J'ai longtemps hésité sur plusieurs postes, notamment en attaque où avec Greaves, Osgood, Drogba, Bentley, Dixon, Hilsdon ou Tambling pour deux places seulement, le choix a été très délicat. Mais que l'on adhère ou pas à ma meilleure équipe de l'histoire de Chelsea, elle a quand même une sacrée gueule et allie le talent, la science et la finesse des Européens à l'état d'esprit, la combativité et l'intensité des Anglais.

GARDIEN DE BUT
Petr Cech (2004 à nos jours)
Arrivé sur la pointe des pieds en provenance de Rennes mais en étant tout de même le portier le plus cher de l'histoire des Blues, le Tchèque s'est très vite fait un nom. Il est entré dans l'histoire en devenant le gardien à accumuler le plus rapidement 100 matchs sans encaisser de buts (les fameuses clean sheets) au bout de 180 rencontres seulement. Sa taille lui a permis de rapidement se faire au jeu aérien des Anglais et ses réflexes sur sa ligne ont immédiatement impressionné. Sa fracture du crâne en octobre 2006 lors d'un choc avec Stephen Hunt aurait pu lui couter la vie mais il est revenu. Cette finale de Ligue des champions aura lieu la veille de son 30e anniversaire. Un signe ?


DEFENSEURS

Ron Harris (1961-1980)
Son surnom, "Chopper" (la hache), résume finalement parfaitement le personnage. Ron Harris faisait peur à tous les attaquants qu'il affrontait. Ses tacles étaient très souvent bien au-delà du tolérable mais c'était un peu la mode à l'époque. Cependant, Harris n'était pas qu'un rugueux défenseur, il était aussi un leader-né, capitaine courageux toujours prêt à montrer l'exemple. Il a joué 795 matchs pour Chelsea (un record) et remporté trois trophées avec notamment un rôle décisif lors de la finale de la Cup 1970 face à Leeds et jouée sur deux matchs.

Marcel Desailly (1998-2004)
Desailly est au sommet de sa forme quand il signe chez les Blues, après le triomphe du Mondial 1998. Il passera six saisons pleines à Stamford Bridge (204 matchs), devenant rapidement capitaine, acquérant le surnom de "The rock" pour son impact physique et remportant la Coupe d'Angleterre en 2000. Quand on voit comment il est encore accueilli aujourd'hui par les dirigeants et les supporters, on comprend la trace qu'il a laissé au club, notamment grâce à son but face à Liverpool en 2003 qui a convaincu Roman Abramovich de racheter Chelsea. C'est aussi lui qui a éduqué footballistiquement John Terry.

John Terry (1997-aujourd'hui)
L'élève est devenu le maitre. Après avoir suivi les conseils de son modèle et mentor Desailly, JT, pur produit du centre de formation des Blues, est devenu l'âme et l'étendard du club. A 31 ans aujourd'hui, il semble clair qu'il ne jouera pour personne d'autre et le sang bleu coule dans ses veines. Si on peut logiquement trouver à redire sur son comportement hors terrain et sur sa vie privée, il faut reconnaître que sur la pelouse, Terry est un défenseur exceptionnel, solide dans les duels, excellent dans les airs et précis dans le jeu long. Il est le capitaine qui a soulevé le plus de trophées dans l'histoire du club avec 11 titres dont trois Premier League.

Ashley Cole (2006-aujourd'hui)

La manière dont il a quitté Arsenal pour Chelsea après avoir rencontré José Mourinho en secret dans un hôtel londonien avait beaucoup fait parler outre-Manche mais Cole n'a jamais regretté son choix de quitter le nord-est de Londres pour rejoindre le sud-ouest. Il s'est affirmé sous Mourinho puis sous Ancelotti devenant probablement le meilleur latéral gauche au monde. Il est notamment très à l'aise dans les un contre un et possède une belle qualité de centre et une vraie audace offensive. Il a remporté cette saison sa quatrième Cup avec Chelsea, la septième de sa carrière, un record quasiment imbattable.

MILIEUX DE TERRAIN
Claude Makelele (2003-2008)
Makelele à Chelsea, c'est avant tout la définition d'un poste qui prit même le nom de celui qui en a fait sa marque de fabrique: jouer dans le rôle de Makelele ou à la Makelele. Le Français a en effet quasiment inventé ce rôle de sentinelle devant sa défense. En véritable tacticien génial, il a développé, sous l'œil de son maitre José Mourinho, ce poste ultra-spécial et qu'il maitrisait à la perfection. Pendant cinq saisons (et six titres) il a protégé sa défense, ratissé des ballons et arrêté les attaques adverses.

Dennis Wise (1990-2001)
A la droite de Makelele, Wise aurait été le parfait complément du Français. Ni un grand tacticien, ni un grand technicien, ce pur Londonien a compensé ses lacunes par une volonté, une agressivité et une détermination hors du commun qui en ont fait un parfait capitaine. Malgré son mètre 68, il n'avait peur de personne et était le premier à se jeter dans la bagarre, voire même à la commencer. D'ailleurs, Sir Alex Ferguson a eu un jour cette phrase tellement vraie: "Wise pourrait déclencher une baston dans une maison vide". Dans un style typiquement anglais, il a couru des milliers de miles sur les terrains du Royaume, asséné des milliers de tacles mais il valait mieux l'avoir avec soit que contre soit.

Frank Lampard (2001 à nos jours)
A la gauche de Makelele et à l'opposé de Wise, Lampard est juste le chainon manquant dans ce milieu à trois très travailleur. Doté d'une exceptionnelle endurance et d'une force de travail, l'international anglais formé à West Ham est devenu une légende chez les Blues par son abattage et ses buts dans le pur style anglais des milieux de terrain "box to box". Avec 186 réalisations pour Chelsea, il est le seul milieu de terrain de l'histoire de la Premier League à avoir dépassé les 150 buts. A 33 ans, il n'est peut-être plus aussi efficace qu'avant mais il a néanmoins marqué l'histoire du club à jamais.

Gianfranco Zola (1996-2003)
Pour compéter ce milieu de terrain, à la pointe de mon losange, qui d'autre que Gianfranco Zola, probablement le plus grand joueur de l'histoire du club tant il a marqué Chelsea. Parce que Stamford Bridge n'avait jamais rien vu de tel quand ce petit italien au large sourire a débarqué en 1996 en provenance de Parme. Le génie et la grâce du Transalpin ont charmé à jamais les supporters des Blues. Ses 80 buts (en 297 matchs), la plupart somptueux, les ont régalés et il a porté le club vers les sommets avec deux FA Cup et une Coupe des Coupes et une Super Coupe d'Europe. Il restera à jamais comme le magicien de Stamford Bridge.

ATTAQUANTS

Peter Osgood (1964-1974 et 1978-1979)
"Le Roi de Stamford Bridge" : voilà comment était surnommé Peter "Ossie" Osgood. Il incarne véritablement Chelsea et possède sans aucun doute le titre quasi exclusif de légende du club, lui qui est le seul joueur de l'histoire à posséder sa statue à l'entrée de Stamford Bridge. Auteur de 150 buts en 380 matchs, il était un joueur élégant et glamour, répondant toujours présent dans les grands matchs, avec des réalisations cruciales comme en finale de la Cup 1970 ou lors des matchs aller et retour de la finale de la Coupe des Coupes 1971 face au Real Madrid.

Jimmy Greaves (1957-1961)

Je sais que les fans de Didier Drogba doivent me maudire mais l'impact de Jimmy Greaves sur Chelsea a tout simplement été incroyable. Certes, il n'a remporté aucun trophée lors de sa carrière chez les Blues mais il y a battu de nombreux records comme celui du plus grand nombre de buts inscrits sur une saison (41 en 1961) ou le ratio de buts par match (124 réalisations en 157 rencontres) et il est encore aujourd'hui considéré par les supporters comme l'un des plus grands buteurs de l'histoire du football anglais.


Coach

Jose Mourinho, "The special one"



by Julien LAURENS (twitter : @LaurensJulien)
Il a intégré la rubrique des sports du Parisien-Aujourd’hui en France en 2001. Depuis 2004, il couvre toute l’actualité de la Premier League pour le journal depuis Londres et suit également l’équipe de France. Depuis 2010, Julien Laurens est aussi le correspondant en Angleterre pour RTL. Il intervient également sur la radio anglaise TalkSPORT et sur CNN.

mardi 10 juillet 2012

La retrouvaille des libéraux et l’audition de Cheikh Béthio en exergue


De possibles retrouvailles de la famille libérale, l’audition du chef des Thiantacounes Cheikh Béthio Thioune sont, entre autres questions abordées par la presse nationale ce mardi.



La main tendue de Maitre Wade pour des retrouvailles de la famille libérale « a reçu une réponse plus ou moins mitigée de Macky Sall ». Selon Sud Quotidien, « Macky entrebâille la porte ». On va vers l’unité de la famille « Wade ». Pour rappel, le chef de l’Etat est en visite officielle en France. D’ailleurs, de là, il précise qu’il « ne peut pas faire un appel aux autres et refuser de travailler avec les libéraux, parce que simplement ils viennent de perdre le pouvoir », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse tenue à Paris. « Je n’écarte pas des retrouvailles avec les libéraux du PDS », dixit Macky dans le quotidien du groupe futurs médias.
En tout cas, Monsieur Macky Sall veut travailler avec tous. « Macky ne rejette pas la main tendue de Wade », révèle Pressafrik.com. Cette main tendue avait déjà été rejetée par le camp de Macky Sall, et notamment par Seydou Guèye, porte-parole de l’Apr et secrétaire général du gouvernement. « L’Apr n’est pas concernée par une retrouvaille libérale. Ce n’est pas une question à l’ordre du jour. Et ce n’est même pas conforme à la démarche de l’Apr dont le souci est aujourd’hui d’apporter des réponses aux questions prioritaires des Sénégalais », rappelle le site.
Lesenegalais.net qui affiche sur sa page d’accueil : « recomposition de la famille libérale : Macky Sall dit oui ! ». L’entente entre le PDS, l’APR et Rewmi, deux partis issus des flancs du premier, « n’est pas une préoccupation tout en se disant disposé à accueillir ses anciens frères. Il a par ailleurs plaidé pour un compromis historique au service du développement du pays », annonce l’Observateur. Ce même journal affiche « Le faux-jeu Macky Wade ».
Walfadjri entre aussi dans la danse et rapporte que « le leader de l’APR n’écarte pas de travailler avec des libéraux ». Le journal EnQuête établit un lien entre l'appel de Wade et l’audience accordée par Macky Sall à Pape Samba Mboup, l'ancien chef de cabinet du président Wade dont il est resté très proche. « Nous sommes de la même famille politique », déclare notamment M. Mboup. La Tribune se méfie et évoque un doute subjectif par rapport à cette affaire. Ce quotidien parle d’une transhumance encouragé par le président Macky Sall. « Wade a trouvé une réponse à son appel » au sujet des retrouvailles de la famille libérale, constate ce journal.
« Cheikh Béthio Thioune retourne en prison en attendant… ». Le guide des Thiantacounes faisait face au juge d’instruction sur l’affaire du double meurtre perpétré à son domicile et pour lequel il a été mis en examen depuis maintenant plusieurs semaines, « Cheikh Béthio a été interrogé sept heures durant avant de retourner en cellule », fait savoir Thiey. Le Populaire revient aussi sur cette audition du guide mouride. « Cheikh Béthio démonte l’accusation et fait un cours sur le mouridisme, la relation entre talibé et Cheikh, le sens du ndiguël et les thiantacounes ».
Selon Rewmi.com, « Cheikh Béthio Thioune, plus que jamais proche de la liberté ». Ce site d’informations générales fait aussi savoir que l’état de santé très précaire du guide des Thiantacounes qui a miraculeusement survécu à sept crises d’accident vasculaire cérébral et à un cancer, reste un élément déterminant sur la prolongation ou non de son séjour carcéral, surtout qu’il est avéré que chaque trois mois, il doit impérativement se rendre en France, pour des examens approfondis, relatifs à son état cardiaque, notamment. « Les avocats de Béthio ont annoncé le dépôt d’une demande de mise en liberté provisoire », renseigne Walf Grand Place. Ce journal évoque même que « Béthio jubile » après avoir été entendu sur le fond de cette affaire. « Il a éclairci toutes les zones d’ombre » selon son avocat, Me Ousmane Sèye, dans Pressafrik.com.
En sport, Sunu Lamb annonce que « Gris Bordeaux veut battre Modou Lô », son adversaire du 15 juillet prochain, pour notamment venger Papa Sow et Balla Diouf, tous les deux battus par le lutteur de Rock Energie. Et dans Walf sports, Sa Thiès, vainqueur de Moussa Dioum dimanche dernier, se dit lui « prêt pour Ness », alors que Zoss indique pour sa part que « Baye Mandione doit avoir le courage » de l’affronter.
Très bonne lecture…