« Tout est gratuit à Diambars », précise Moussa Kamara, le directeur technique du centre. L’institutDiambars qui accueille aujourd’hui 87 jeunes est un local assez florissant où tous se sentent bien. Les pensionnaires ne se soucient presque de rien.
Côté hébergement, chaque jeune a son lit dans une chambre à trois. Avec à peu près une quarantaine de chambres, soit une vingtaine au rez-de-chaussée et une autre au premier étage, aucun souci pour l’hébergement. Selon M. Kamara, « les jeunes logent souvent par affinité. Il y a certains même qui collent leur lit. Juste pour vous dire que tout se passe bien ici ». A l’intérieur de chaque chambre, une douche bien nettoyée orne le lieu. Comme le prévoit le règlement, les pensionnaires savent bien que « refaire son lit à son réveil et ranger ses affaires dans le placard garantissent l’ordre et la propreté ».
A l’institut Diambars l’entretien est de rigueur. Les carreaux sont très bien entretenus. D’ailleurs, il est interdit aux jeunes de marcher sur les carreaux avec leurs godasses. Sur le tableau d’affichage fixé sur le mur de la salle de télévision, on peut lire : « l’hygiène et la propreté, même jusqu’aux toilettes sont un gage de bonne santé et de grandes performances ». Une lingerie est aussi mise à la disposition des locataires. « Les gosses ne lavent pas leurs habits », rassure M. Kamara.
L’alimentation est aussi un secteur très bien géré. Elle est de qualité et il y'en a toujours en abondance pour tous. D’ailleurs, il est écrit sur une des affiches de la salle à manger : « Ne pas se tirer les aliments sur la table. Il y en a assez pour tous ». D’ailleurs, les pensionnaires sont conscients qu’il faut « manger à temps opportun, prendre son temps et manger de tout ».
Le repos étant un facteur important pour la performance des jeunes pensionnaires, le personnel du centre veillent à ce qu'ils fassent une sieste quotidienne et un sommeil de 8 à 10 heures par nuit.
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