vendredi 27 janvier 2012

«Wade ne peut, ne doit et ne sera pas candidat»

Les jeunes du PS (Parti Socialiste) faisaient hier, face à la presse à la maison du parti. Le mouvement national des jeunesses socialistes a dénoncé la lenteur constatée dans l'instruction de l'affaire Barthélémy Dias et lance un appel à tous les jeunes de les rejoindre pour un combat contre la violation de la constitution.
    «Trop, c'est trop ! Barthélémy Dias est, et restera bel bien, le Maire de Sacré-coeur-mermoz !». C'est ce qu'ont exigé les jeunes du PS. Pour eux, c'est du dilatoire, dans l'instruction de cette affaire. Ils accusent le pouvoir d'être à l'origine de tous ces mutineries. «Le ministre de la décentralisation et des collectivités locales, Aliou Sow, à travers son mutisme coupable en tant qu'autorité de tutelle, témoigne de ce complot ourdi depuis le début de la mandature de notre camarade, Barthélémy», peste Mabinta Diallo Thior, présidente des jeunesses féminines du parti. Le mouvement national des jeunesses socialistes, indexe Wade et compagnie. Ceux-là qui avaient un grand intérêt à museler le Secretaire Général des jeunesses socialistes, sont bien couvés et protégés dans les acarnes du povoir. Selon le premier adjoint du mouvement, Mamadou Mbodj Diouf, «Nous avons eu à poser un certain nombre d'actions pour exiger la libération du frère, Dias, et jusqu'à présent le pouvoir reste sourd. Nous comptons redescendre dans la rue. Et tant que Dias n'est pas libéré, nous ne baisserons pas les bras», avance t-il. Ces jeunes semblent être solidaires à ce combat et exigent une fois la libération sans condition de leur «frère». Ils comptent mobiliser toutes les instances départementales, communales et régionales pour mener le combat. «Nous le disons et le répétons mille fois, Wade ne peut être candidat, Wade ne doit pas être candidat et il ne le sera pas d'ailleurs», soutient avec force monsieur Diouf. Ces jeunes s'associent au plan d'action du M23 pour lutter contre la violation de la constitution. Et, «le Conseil Constitutionnel est mis en garde», à en croire la responsable des jeunesses féminines. Pour un respect de la charte fondamentale, ils se disent prêts à s'opposer par tous moyens aux côtés des forces vives de la nation pour défendre leurs droits. Car, dit-ils, les règles constitutionnelles sont supérieures aux arrêtés ministériels. «Cet arrêté ne nous lie point», crie haut et fort le premier adjoint du mouvement. Ils invitent tout le monde à la place de l'obélisque aujourd'hui, 27 janvier pour la défense de la république. Selon les «poulains» de Ousmane Tanor Dieng, «cette place, ils en feront une place Tahrir (lieu de rassemblement des Egyptiens exigeant le départ de Moubarack) à la sénégalaise».
    Saint Pierre

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