Furim Casa
mercredi 4 juin 2014
PLAN SÉNÉGAL ÉMERGENT - RECRUTEMENT DE 40 INGÉNIEURS POUR PLUS D'EFFICACITÉ
Le DG de la Fonction publique face à la presse |
Dans
le but de bien exécuter le Plan Sénégal Émergent (PSE), 40
ingénieurs ont été recrutés. Soit vingt pour le compte du
Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du
Désenclavement, et vingt autres au Ministère de l'Industrie et des
Mines.
«
Le recrutement des 40 ingénieurs dans le but d’accompagner le PSE
est ce qui a motivé cette rencontre avec la presse», a précisé
le Directeur général de la Fonction publique, Nouhou Demba Diallo.
Le gouvernement, misant sur la qualité des ressources humaines a
alors lancé, au titre du programme spécial, un recrutement
d'ingénieurs.
10
ingénieurs du Génie civil, 5 ingénieurs ferroviaires, 3 ingénieurs
du transport, 1 ingénieur environnementaliste et 1 ingénieur
informaticien sont affectés au Ministère des Infrastructures des
Transports Terrestres et du Désenclavement. Quant au département
ministériel de l’Industrie et des Mines, on en énumère 5
ingénieurs industriels, 5 ingénieurs agroalimentaires, 2 ingénieurs
des mines et 8 ingénieurs géologues tous issus de l’École
polytechnique de Thiès. Pour le recrutement des ingénieurs
ferroviaires, « on a eu quelques difficultés à trouver les
profils », renseigne le Directeur général de la Fonction
publique, qui explique de tout de même qu'ils se sont rabattus sur
les Sénégalais de France. « Et par acte de patriotisme, ces
dernier ont accepté de revenir au bercail avec fierté »,
renseigne le DG.
Au
cours de cette rencontre avec la presse, Monsieur Diallo, a profité
de l’occasion pour faire un petit bilan du recrutement général de
l'année 2013. « 5591 agents ont été recrutés et sont à ce
jour tous affectés et ont déjà pris service », confirme-t-il.
Selon lui, le ministère des finances avait bénéficié de 292
agents, dont 63 agents d’assiette et 52 agents de recouvrement mis
à la disposition de la Direction générale des Impôts et Domaines
(DGID). Avec la nouvelle réforme territoriale en vue, l'Acte 3 de la
décentralisation, M. Diallo assure que « le Sénégal est dans
le besoin de disposer de nouveaux agents du cadastre. Cette fonction
cadastre est très importante dans notre pays ». Sur ce, 20
aides-topographes, 10 dessinateurs, 23 techniciens géomètres, 16
ingénieurs topographes ont également été recrutés. Par ailleurs,
un inspecteur du cadastre est le seul profil qui n'a pas été
trouvé. Avec l'Ecole nationale d'administration (Ena), le
gouvernement compte créer une telle filière dans ledit
établissement.
Pour
2014, le Directeur de la Fonction publique précise que les
ministères ont été saisis pour exprimer leurs besoins en personnel
pour un recrutement général. Il faut également avouer que ces
besoins vont d'abord être soumis au Premier ministre pour des
questions de possibilités budgétaires. Pour l'heure, Nouhou Demba
Diallo rappelle que le Chef de l'Etat a déjà annoncé un
recrutement de 1000 agents de la santé dont 500 sages-femmes pour
mieux lutter contre la mortalité maternelle et infantile.
samedi 5 avril 2014
samedi 8 février 2014
JMJ 2014 : L’armée en boulangère
Une boulangerie mobile a été installée au Collège Pie XII pour les besoins des JMJ (journées mondiale de la jeunesse). Cette œuvre de l’armée nationale pour sa participation pour le bon déroulement des événements a vivement été louée par Monseigneur Benjamin Ndiaye, évêque du diocèse de Kaolack.
Mgr Benjamin qui visite le four des militaires |
La sécurité est sa spécialité. Néanmoins, en dehors de tout ça, l’armée nationale du Sénégal s’investit aussi beaucoup dans le volet social lors des manifestations religieuses. Sur le domaine de la santé, elle met gratuitement chaque fois à la disposition des fidèles des médicaments. Cette fois, en plus de ça, elle a innové.
Elle a mis à la disposition des jeunes chrétiens, deux fours mobiles pour cuire du pain. Une exposition visitée par l’évêque de Kaolack, Monseigneur Benjamin Ndiaye. « C’est un émerveillement de voir ce caractère technique. Je ne peux que vous dire merci du fond du cœur au nom de l’Eglise », dit-il. Vous dîtes bien Armée-Nation. Là encore, vous faites preuve de votre concept. Alors, en retour, vous avez nos prières pour tout ce que vous faites pour le pays surtout côté sécurité », renchérit son éminence. Pour lui, ce geste est magnifique et louable.
Toujours un peu ébahi par cette technicité militaire, il souligne qu’en voyant cet acte des militaires, il pense à cette parole du Christ Jésus. « J’ai eu faim, vous m’avez donné à manger », lâche-t-il. Selon Mgr Ndiaye, ces soldats donnent à manger au peuple de Dieu.
Pour sa part, le Lieutenant-colonel, Adama Diop, de la direction de l’information et des relations publiques de l’armée (Dirpa) avoue que ceci est aussi de leur devoir. « Nous l’avions fait en guise de soutien. Certes, notre première mission est la sécurité mais là nous montrons que tout travail fait par les civils, l’armée est bien capable d’en faire autant. Nous sommes à notre troisième expérience pour l’avoir déjà réalisé lors du magal de Touba (décembre 2013) et du gamou à Tivaoune (janvier 2014) », a laissé entendre ce responsable militaire.
Ces deux machines des militaires cuisent des pains d’environ 60 grammes. Ce pain va être distribué lors des repas. Selon un des militaires, « dès qu’il y a du pain sur place, on le distribuera à tous ce qui le désirent ».
lundi 10 juin 2013
mardi 21 mai 2013
Kabaz-Rahal, les As du volant sénégalais
Ensemble,
ils ont glané plusieurs titres, mais celui de la dernière édition des 6 heures de
Dakar demeure à part. Nagy Kabaz devient
le recordman de victoires du tournoi et son co-pilote, Kamil Rahal, fête son
premier succès.
Nagy Kabaz (D) et Kamil Rahal (G) |
A bord de la Porsche
996 Rsr, sur la piste de Sindia, il y a de cela deux semaines, le duo
sénégalo-libanais, Nagy Kabaz-Kamil Rahal, a été très impérial et rapide. 168
tours en 6 h 03 min et 05 secondes pour remporter la palme avec un écart de 10
tours avec leurs concurrents. Ce duo très complice partage, depuis 15 ans, la
même passion pour l’automobile. Un
compagnonnage qui porte ses fruits, aujourd’hui. Car, cette course remportée le
5 mai dernier sur le circuit Dakar Baobabs de Sindia est leur premier trophée gagné
ensemble, dans ce tournoi.
Le
record pour Kabaz
«Je suis très fier, exultait Kamil Rahal, 48 ans, à la fin de la
course. Surtout que c’est mon premier
succès dans cette compétition. C’est vraiment super !». Et son
co-pilote, Nagy Kabaz, 49 ans, de lui tirer un coup de chapeau : «Je suis content pour lui. C’est sa première fois et faire de l’automobile
pour lui est un rêve d’enfant ».
Idem pour Kabaz. Même si ce dernier a, dans le passé, d’abord pratiqué le tennis.
«C’était dans les années 80 à 2000»,
précise-t-il. L’ancien tennisman a été sacré champion d’Afrique junior en 1982.
Au Sénégal, son pays natal, il a raflé pendant
20 ans plusieurs titres. «J’ai aussi participé
à beaucoup de tournois à l’étranger, comme celui de Roland Garros», raconte
Kabaz.
En tournant le dos à la
raquette pour le volant, Kabaz décide de vivre pour sa vraie passion. C’est réellement
en 1990 qu’il commence à effectuer peu à peu ses premiers pas dans
l’automobile, jusqu’à son accession au haut niveau. Aujourd’hui, point de
regrets dans sa nouvelle aventure. Avec les 6 heures de Dakar remporté en
compagnie de son «ami et frère», Rahal, il inscrit son nom dans les annales de
la course auto sénégalaise. C’est la sixième fois qu’il termine sur la plus
haute marche du podium. Dans ce tournoi, il est sans doute le premier à
réaliser un tel exploit, car, avec ce sixième titre, il devient ipso facto le
recordman de victoires. Après la montée sur le podium pour la remise du bouquet
de fleurs et après avoir sabré le champagne, Kabaz s’est lâché : « Avec ce sixième trophée, je suis très fier
de devenir le recordman de cette compétition». Un succès qui vient grossir
son palmarès ainsi que celui de son compagnon, Kamil, déjà couronné d’un titre
de champion du Sénégal.
La
complicité comme force principale
Ces deux coureurs font montre
de caractère dans leur discipline. L’an passé, au mois de novembre, tous deux
avaient terminé premier de leur catégorie et 5e au classement
général devant 42 participants à la Coupe du monde des 24 heures historiques. «Et nous avions ensemble gagné plusieurs fois
le championnat du Sénégal», ajoute le duo, vainqueur de la 33e
édition des 6 heures de Dakar. Unis comme des frères, chacun conseille l’autre.
Ces deux champions ont un souhait commun : rouler dans une voiture toute
peinte aux couleurs nationales du Sénégal, durant les compétitions majeures du
monde. Pour cela, «nous avons évidemment
besoin du soutien de l’Etat», souffle Nagy Kabaz. Leur secret lors de leurs
prestations est aussi partagé. «Notre
stratégie est que moi je démarre et lui (Kamil Rahal), il termine la course»,
explique Kabaz.
Inscription à :
Articles (Atom)